Dans l’est de la RDC, l’armée attaque les FDLR, un groupe armé auparavant allié
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Dans l’est de la RDC, l’armée attaque les FDLR, un groupe armé auparavant allié

Dans l’est de la RDC, l’armée attaque les FDLR, un groupe armé auparavant allié
Des soldats congolais près de Kibirizi, dans la province du Nord-Kivu, le 14 mai 2024.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont mené des opérations dans l’est du pays contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), alliées de Kinshasa et ennemis de Kigali, a appris l’Agence France-Presse (AFP). ), jeudi 26 septembre, de sources locales et internationales.

Depuis 2021, l’est de la RDC est le théâtre d’une résurgence du Mouvement du 23 mars (M23), une rébellion soutenue par le Rwanda et qui a conquis de larges pans de territoire aux dépens de l’armée congolaise, de son côté. soutenus jusque-là par une nébuleuse de groupes armés, dont les FDLR, créés par d’anciens dirigeants hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Fin juillet, la RDC et le Rwanda ont signé un accord de cessez-le-feu obtenu grâce à à la médiation angolaise ; Kigali a exigé que le gouvernement congolais neutralise les FDLR dans le cadre des négociations préliminaires pour la signature d’un accord de paix.

Lundi, les FARDC ont mené une opération visant à capturer un commandant des FDLR dans le village de Shovu, près de Sake, dans la province du Nord-Kivu, ont indiqué à l’AFP des sources sécuritaires et locales. C’est la première fois, depuis le début de la résurgence du M23, que les FARDC ciblent les FDLR.

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Jeudi, des unités de l’armée congolaise ont tenté une opération contre les FDLR dans le site de déplacés de Lushagala, situé à la périphérie de Goma, capitale du Nord-Kivu. Mais les militaires congolais ont finalement attaqué par erreur une position tenue par des miliciens de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), un autre groupe armé pro-Kinshasa, selon des sources sécuritaires et internationales. Trois miliciens de l’APCLS ont été tués et une douzaine blessés, a déclaré à l’AFP un commandant du groupe armé sous couvert d’anonymat. Trois civils ont également été tués et au moins vingt et un autres blessés lors des combats, selon des sources hospitalières et humanitaires.

Plusieurs groupes armés pro-Kinshasa, réunis sous le nom de « wazalendo » (« patriotes », en swahili), sont positionnés aux portes de Goma contre une éventuelle offensive du M23, qui encercle quasiment la ville. Ils sont particulièrement présents dans les sites de déplacés situés à la périphérie de Goma, où s’entassent des centaines de milliers de personnes ayant fui le conflit à l’est et où ces groupes armés sont accusés de commettre des exactions quotidiennes.

Le Monde avec l’AFP

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