Dans l’Essonne, un adolescent de 15 ans entre la vie et la mort après avoir été agressé à la sortie de son collège
Un adolescent de 15 ans se retrouve entre la vie et la mort après avoir été tabassé par plusieurs personnes devant son collège, à Viry-Châtillon, dans l’Essonne, dans l’après-midi du jeudi 4 avril. Le maire de cette ville, Jean-Marie Vilain , a dénoncé un déchaînement de« ultraviolences ».
Une enquête a été ouverte pour « tentative d’assassinat » et « violences volontaires en réunion à proximité d’une école », a annoncé le parquet d’Evry à l’Agence France-Presse (AFP), confirmant une information du journal. Le Parisien.
Selon une source policière, l’adolescent a été agressé alors qu’il sortait de l’école par plusieurs personnes qui ont ensuite pris la fuite. Il a été retrouvé dans une rue, « pas loin de son école »selon l’accusation.
Aucune arrestation n’avait eu lieu jeudi soir. L’enquête, confiée à la police judiciaire de l’Essonne, doit permettre de déterminer les circonstances de l’agression, selon le procureur de la République. Selon le maire, les images des caméras de vidéosurveillance de la ville « ont été réquisitionnés par la police ».
«Cette ultraviolence devient monnaie courante»
Les faits se sont produits « vers 16h20 » tandis que l’adolescent, étudiant en troisième année au collège des Sablons, dans un quartier populaire de Viry-Châtillon, sortait d’un cours de musique, a expliqué à l’AFP M. Vilain.
L’adolescent était « agressé alors qu’il se rendait chez lui, entre deux cages d’escalier »selon le conseiller. « Je ne sais pas si c’était attendu ou voulu mais il n’y avait pas de tension particulière à la sortie du collège à ce moment-là »a souligné l’élu.
Le collégien était en arrêt cardiorespiratoire lorsqu’il a été pris en charge par les pompiers, a précisé une source policière. Il a été transporté à l’hôpital Necker de Paris en état d’urgence absolue, selon le maire.
Les événements de Viry-Châtillon se sont produits quarante-huit heures après l’agression d’une jeune fille de 13 ans devant un collège d’un quartier populaire de Montpellier, dans l’Hérault. La fille était « grièvement blessé » selon le parquet, qui a annoncé, mercredi soir, sa sortie du coma.
«Cette ultraviolence devient monnaie courante», a commenté le maire de Viry-Châtillon. Selon l’élu, une cellule psychologique sera mise en place vendredi au collège des Sablons, afin d’apporter un accompagnement « aux étudiants mais aussi aux enseignants ».