dans les Pyrénées-Orientales, le manque d’eau inquiète les apiculteurs

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La sécheresse a un impact important sur les abeilles. Reportage dans les Pyrénées-Orientales, confrontées à une sécheresse hivernale exceptionnelle.
A Tresserre (Pyrénées-Orientales), certaines rivières sont à sec. « Il n’y a pas d’eau, donc il n’y a pas que les abeilles qui vont manquer d’eau, les animaux sauvages aussi », se lamente Michel Barcelo, apiculteur. Une ruche consomme environ un litre d’eau par jour. « Ils ont besoin de beaucoup d’eau pour dissoudre le miel. En fait, ils ne mangent pas le miel à l’état pur », il explique. Sans eau, il n’y a pas de nectar et la colonie commence à diminuer.
Le miel méditerranéen deviendra de plus en plus rare
Michel Barcelo devra donc déplacer ses colonies vers les montagnes ou la côte rocheuse. Sans pollen, il y a peu d’espoir d’extraire du miel de bruyère au printemps. A la miellerie d’Ortaffa (Pyrénées-Orientales), la plus grande de la région, on craint de battre des records de baisse de production. Les prix ne cessent d’augmenter. Romarin ou lavande, le miel méditerranéen va se faire de plus en plus rare.
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