L’ancienne ministre et actuelle députée des Landes, Geneviève Darrieussecq, n’est visiblement pas tendre avec le choix du Département de ne pas faire passer la flamme dans les Landes. « Une erreur de jugement et je la regrette », constate l’élu montois. « Évidemment, il y aurait de la ferveur et de l’enthousiasme à accueillir cette flamme. Cela aurait aussi été l’occasion de mettre en avant…
L’ancienne ministre et actuelle députée des Landes, Geneviève Darrieussecq, n’est visiblement pas tendre avec le choix du Département de ne pas faire passer la flamme dans les Landes. « Une erreur de jugement et je la regrette », constate l’élu montois. « Évidemment, il y aurait de la ferveur et de l’enthousiasme à accueillir cette flamme. Cela aurait aussi été l’occasion de mettre en valeur des personnalités landaises, sportives et autres. Quand je vois que Stéphanie Barneix va devoir se rendre à Pau pour porter la flamme, je trouve ça triste… Je sais que le Conseil Départemental va proposer quelques places pour assister aux compétitions, mais je pense que ça aurait pu fait les deux. C’est dommage ! »
Pour Philippe Crosnier, président du Comité départemental olympique et sportif (Cdos) des Landes, ce qui a été mis en place pour remplacer le passage de la flamme a permis de « créer une dynamique olympique différente ». Le village olympique itinérant en est un exemple. « Nous avions prévu de faire une dizaine d’étapes, aujourd’hui nous en sommes à 40. » Ces mises en lumière ont permis de « découvrir et renforcer » certaines pratiques. L’« apothéose » aura lieu le 16 juin à Soustons, 40 jours avant le début des Jeux olympiques de Paris. Une journée qui mettra à l’honneur les disciplines olympiques et les traditions landaises.
Julien Dubois, maire de Dax, président du Grand Dax et conseiller départemental d’opposition, rejoint la majorité départementale sur le choix de ne pas saluer le passage de la flamme olympique dans les Landes : « J’ai un avis qui n’est pas très éloigné de celui du groupe majoritaire. Le passage de la flamme olympique est certes un événement exceptionnel, mais je considère que l’enthousiasme n’est pas forcément à la hauteur d’une telle somme. Je trouve qu’investir pour que les jeunes de la région puissent assister aux événements est plus important. De nombreuses villes landaises, comme Dax, sont Terres de jeux 2024, de nombreuses activités sont mises en place par le Comité Départemental Olympique, les athlètes landais porteront la flamme dans les départements voisins, donc je ne regrette pas du tout le choix qui a été fait. été fait. »
« En 1968, les gens suivaient le relais »
Alain Tauzin, président du Comité départemental d’athlétisme des Landes : « J’aurais aimé que la flamme passe par les Landes. Cela reste un événement, c’est une fois dans une vie ! Après, c’est dommage qu’ils (le Comité international olympique, NDLR) demandent au Ministère de payer. Les Jeux olympiques sont une fête populaire. J’avais vu la flamme à Mont-de-Marsan lors des Jeux d’hiver de Grenoble en 1968. Elle quittait Toulouse pour rejoindre Bordeaux via Langon. J’avais 19 ans. Je me souviens des gens qui suivaient le relais et faisaient du vélo à proximité. Nous en avions toujours entendu parler, mais maintenant nous l’avions vu. C’était quelque chose. »
« Je ne veux pas trop en dire sur le sujet. » Landaise Stéphanie Barneix. Aventurière des océans extrêmes, investie dans le sport qui lui a « sauvé la vie » face au cancer, elle portera la flamme olympique près de Pau lundi 20 mai et non dans les Landes. : «Je serai extrêmement ému lundi, à 17h42, lorsque je porterai le flambeau. Bien évidemment, je serai à proximité du stade d’eau vive, donc un peu près de l’eau. Je suis très heureuse de le porter à Pau. Ma mère est originaire de Billère, donc c’est super de faire un clin d’œil à ma famille. Je suis honoré de participer à cette aventure olympique à ma manière. J’ai pratiqué un sport qui n’est pas olympique. Pour moi, les Jeux olympiques représentent tellement de valeurs. »
