Rapports
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« Libération » était présent au Grand Rex pour l’enregistrement de l’épisode final de l’émission, diffusé vendredi soir sur France 2, épilogue d’une troisième saison plus que jamais espace de revendications, en pleine menace d’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. Au bout de la soirée, Le Filip s’est imposée.
Strass, tongs, perruques, drame et taffetas : voici la grande finale de Course de dragsters en France saison 3. Le vendredi 12 juillet à 17h30, nous sommes devant le Grand Rex pour assister à l’enregistrement public de la désormais célèbre émission de télévision et version française de Course de dragsters de RuPaul. Ce soir-là, on pourrait croire que le monde appartient aux drag queens, malgré ce qu’en disent les détracteurs du RN. Les artistes se mêlent à la foule de queers maquillés et autres fans qui s’impatientent sur les trottoirs juste avant l’ouverture des portes. L’enregistrement durera jusqu’à 23 heures, au milieu de torrents de cris encouragés par un chauffeur de salle s’injectant probablement du café par intraveineuse en coulisses. Certaines queens ont déjà participé au show, d’autres attendent leur heure ou choisissent de se réserver pour la scène en direct, loin des caméras, mais beaucoup suivent de près cette nouvelle diffusion de huit épisodes depuis fin mai sur la plateforme slash France.tv (à 18 heures) et France 2 (vers 23 heures). Les audiences ont oscillé entre 700 000 et 900 000 téléspectateurs par épisode, en incluant les visionnages en