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Dans l’Education nationale, une réforme qui épuise et met « sous tension » – Libération

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Avec une modification du code de l’éducation tous les huit jours en moyenne, selon le chercheur Julien Gossa, l’école change constamment, sans que l’opinion publique ne s’en aperçoive. Dans les établissements, on appelle à un ralentissement des cadences.

Dans l’indifférence générale, les élèves de sixième ont perdu une heure d’enseignement par semaine. A la rentrée 2023, la technologie a disparu au profit d’un soutien en français ou en mathématiques. Mais ce nouveau dispositif, annoncé par Pap Ndiaye lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale, ne durera qu’un an : à la rentrée 2024, l’heure de soutien a disparu. Sans être remplacé. Dans un autre genre, en 2021, les concours pour devenir enseignant se sont déroulés à la fin du master 1, une échéance reportée à la fin du master 2 en 2022, avant qu’Emmanuel Macron ne décide de passer à la fin de la licence pour 2025. Tout bien considéré, rien ne changera en 2025.

Ces deux exemples illustrent la difficulté de suivre le flux des changements au sein de l’Éducation nationale. Des allées et venues qui, sur le terrain, sont parfois source d’épuisement. « Il faut arrêter cet empilement de réformes qui met la pression sur le personnel, réclame Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. Il y a de l’amertume, nous avons une réforme aujourd’hui mais dans trois mois, ce sera exactement le contraire.» « Nous sommes

Cammile Bussière

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