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Dans la Syrie post-Assad, éviter le spectre d’un chaos à la irakienne

DÉCRYPTION – Après treize ans de guerre, conscients des divisions sectaires, les habitants et les Etats promoteurs d’un changement de régime craignent une fragmentation du pays.

Et après Assad ? Un scénario hante celui qui regarde l’avenir de la Syrie, enfin libérée de la dictature : celui de l’Irak post-Saddam Hussein en 2003, soit une fragmentation du pays, déjà fracturé par treize ans de guerre où interviennent de nombreux acteurs régionaux. Une crainte renforcée par le profil des islamistes radicaux qui, rejoints par d’autres groupes armés, ont lancé il y a douze jours l’offensive victorieuse qui vient de chasser Bachar al-Assad du pouvoir.

L’ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda, Hayat Tahrir al-Sham (HTC), domine cette coalition. Elle est dirigée par celui qui commandait l’offensive éclair qui a vaincu Assad, Mohammed al-Joulani. Cet ancien jihadiste a quitté le mouvement al-Qaïda en 2016, et pour confirmer son changement, il semble avoir abandonné son nom de guerre pour sa véritable identité, Ahmed al-Chareh.

Ces dernières heures, avant d’aller célébrer sa victoire à la célèbre mosquée des Omeyyades de Damas, il a multiplié…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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