Les coups de feu résonnent toujours, le mardi 28 janvier, dans certains districts de Goma, une grande ville à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), livré aux combats entre les forces armées congolaises et les combattants des alliés M23 aux troupes rwandaises. Au moins 17 personnes ont été tuées et 367 blessés lors de ces combats au cours des deux derniers jours, selon les bilans de plusieurs hôpitaux de la ville submergée. Le président, Félix Tshisekedi, qui ne s’est pas encore exprimé depuis le début de la crise, devrait s’adresser à la nation pendant la journée
En outre, à Kinshasa, plusieurs ambassades – celles du Rwanda, de la France, de la Belgique et des États-Unis – ont été attaquées mardi par des manifestants dénonçant le conflit dans l’est du pays, selon plusieurs sources diplomatiques de l’agence France-Press, confirmant, confirmant Vidéos en ligne rapportées par les médias en ligne The Voice of Congo. La fumée s’échappe de la construction de la représentation française, noté un journaliste de l’AFP. À midi, le ministre des Affaires étrangères, Jean-No-Noël Barrot, a confirmé que « L’ambassade de France à Kinshasa a(Vait) été attaqué ce matin par des manifestants, qui ont provoqué un incendie maintenant sous contrôle « sur X. «Ces attaques sont inadmissibles. Tout est fait pour assurer la sécurité de nos agents et de nos ressortissants. »»
Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la RDC est prévue pour l’après-midi. Après une précédente réunion dimanche. Le gouvernement congolais a jeté une déclaration » vague « De l’ONU sans exigence claire au Rwanda de quitter le sol congolais, tandis que plusieurs milliers de soldats rwandais sont présents dans la région. Le Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine (CPS) tiendra, pour le midi, un « Session d’urgence » pour essayer de répondre à la situation. Le Kenya a également convoqué une réunion mercredi entre le président de la RDC et son homologue rwandais, Paul Kagame.
Le M23 et les soldats rwandais sont entrés dans la ville de plus d’un million d’habitants dimanche soir et presque autant déplacés, après une progression de la foudre de quelques semaines, lancée après l’échec à la mi-décembre d’une médiation RDC-Rwanda sous l’Aegis de l’Angola. L’armée sud-africaine a annoncé mardi que quatre soldats supplémentaires ont été tués dans la RDC, amenant des membres de la force régionale d’Afrique australe à dix-sept (SAMIRDC) et de la Mission des Nations Unies (Monusco) décédée ces derniers jours dans les combats contre M23.
À Goma, la capitale de la province du Nord du Kivu, coincée entre le lac Kivu et la frontière avec le Rwanda, plusieurs dizaines de combattants M23 reconnaissables par leurs tenues et leurs équipements, ont augmenté l’une des principales artères du matin. Les résidents ont bravé la peur et sont descendus au lac pour tirer de l’eau, ont rapporté des journalistes de l’agence France-Presse (AFP). Les rafales ne sont pas loin. Mais pendant trois jours, la population est restée cloîtrée et il n’y a plus d’eau ni d’électricité. Les installations ont été détruites dans les bombardements.
Plusieurs disent qu’ils ont été étendus par des miliciens congolais ou des plans militaires. Il est toujours difficile de dire quelles parties de la ville sont déjà tombées entre les mains du M23 et de l’armée rwandaise. Le président, Félix Tshisekedi, qui ne s’est pas encore exprimé depuis le début de la crise, devrait s’adresser à la nation pendant la journée. Le gouvernement congolais a assuré lundi à vouloir « Évitez le carnage »Selon son porte-parole, Patrick Muyaya.
La nouvelle violence a également aggravé une crise humanitaire chronique dans la région. Dans la RDC de l’Est, les ressources naturelles, les conflits et les rébellions riches sont liés depuis plus de trente ans. « La moitié de plus de personnes n’ont été déplacées que ce mois-ci »a annoncé le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, mardi sur X.
La situation humanitaire à Goma est « Extrêmement dérangeant »toujours alerté l’ONU mardi, qui concentre désormais ses missions sur la protection des civils qui « Payer le prix le plus élevé ». Les Nations Unies ont également dit « Concerné » Par la pénurie alimentaire à Goma et son environnement après la suspension des activités d’assistance alimentaire dans cette région à l’est de la République démocratique du Congo, en proie à de violents combats. « Les 24 prochaines heures seront cruciales car les gens commencent à manquer de provisions et devront voir ce qu’ils peuvent trouver pour survivre »a déclaré un porte-parole du World Food Program (PAM) dans la RDC, Shelley Thakral, de Kinshasa.
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Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été alerté mardi sur les risques de diffusion des virus, notamment Ebola, d’un laboratoire de Goma, en raison des combats violents. Le cicr « Est très préoccupé par la situation au sein du laboratoire de l’Institut national de recherche biomédicale » et appelle à « Préserver les échantillons qui peuvent être affectés par des affrontements et qui pourraient provoquer des conséquences inimaginables si les souches bactériologiques, dont le virus Ebola, qu’il abrite est venue à se propager »a déclaré son directeur régional Patrick Youssef, lors d’un point de presse à Genève.
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