« Dans la plupart des cas, l'UFC-Que Choisir a raison », selon un expert en pharmacovigilance
Les nouvelles les plus importantes de la journée

« Dans la plupart des cas, l’UFC-Que Choisir a raison », selon un expert en pharmacovigilance

Milou-Daniel Drici appelle néanmoins à la « prudence ».

Publié


Temps de lecture : 1 min

Gélules d'un médicament (photo d'illustration). (AMAURY BLIN / HANS LUCAS)

Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %, selon une étude de l’UFC-Que Choisir, publiée jeudi 19 septembre. « Dans la plupart des cas, l’UFC-Que Choisir a raison »précise Milou-Daniel Drici, directeur du centre régional de pharmacovigilance de Nice-Alpes-Côte d’Azur.

Il faut encore procéder avec « prudence »tempère le professeur, également expert de la Commission européenne auprès de l’Agence européenne des médicaments. « Si ce sont des tablettes, » nous pouvons « en général » il ne faut pas les consommer après leur date de péremption, explique Milou-Daniel Drici.

D’autre part, « les formes liquides sont absolument à éviter »Certains composants conservateurs ont une « durée de vie limitée ». Sans eux, des germes peuvent apparaître dans les médicaments, explique le professeur. Il met également en garde contre les antibiotiques.Administrer un antibiotique efficace à 80 % peut entraîner des risques de résistance des germes.explique Milou-Daniel Drici.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a indiqué à franceinfo avoir entamé des discussions avec des fabricants pour prolonger la durée de conservation officielle de leurs médicaments. L’équivalent de l’ANSM aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA), a déjà pris ce type de mesures, précise Milou-Daniel Drici. Elle avait demandé et obtenu des prolongations sur l’utilisation des médicaments des armées, « plus de six ans » après leur date d’expiration.

Quitter la version mobile