Nice n’existait pas ce jeudi, lors de la 2e journée de Ligue Europa, sur la pelouse détrempée de la Lazio Rome.
Douche froide pour Nice. Juste une douche. Accrochés par la Real Sociedad (1-1) la semaine dernière, les Aiglons défiaient la Lazio à Rome ce jeudi pour le compte de la 2e journée de Ligue Europa. Un voyage dont ils sont revenus bredouille (4-1), au terme d’un match disputé sur un terrain de plus en plus détrempé. « Le terrain n’était bon pour aucune des deux équipes, mais c’est beaucoup plus facile quand on mène» a maudit Dante après le match, sur Canal+. Sur ce genre de terrain, il faut jouer longtemps, sauter les lignes. On voulait jouer mais c’était compliqué. Malgré le score, on s’est bien battu, mais il y a des jours comme ça… Ils n’avaient pas grand chose mais ils étaient réalistes, nous, moins… Il y a des choses à corriger, mais si on ne peut pas critiquer nos joueurs sur l’état d’esprit« .
En difficulté au départ, Nice a d’abord été sauvé par ses montants (12e, 14e) avant de céder, suite à une lourde frappe de Pedro suite à un corner (1-0, 20e). A l’image de ce tir cadré de Bouanani (30e), le Gym a sorti la tête de l’eau dans le match. Il ne manquait que les objectifs et le réalisme. Et la Lazio n’en a pas manqué : Ndayishimiye a raté son intervention et Pedro a su mettre sur orbite Castellanos – qui a fêté ses 26 ans jeudi – (2-0, 35e). Cruel pour Nice, qui continuait pourtant à jouer, à pousser. Et fut finalement récompensé après un beau une-deux entre Moukoko et Boga (2-1, 41e).
A la limite du praticable
Hélas, ce n’était pas le soir pour les hommes de Frank Haise, piégés sur un ballon en profondeur pour Castellanos, qui mystifiait Rosario avant de trouver le corner opposé de Bulka (3-1, 53e). Sous une pluie battante, le Gym a pris l’eau, au propre comme au figuré, avec Castellanos rattrapé dans la surface par Bulka. Zaccagni n’a pas tardé à augmenter le score (4-1, 67e). Dans une zone à la limite du praticable, Guessand, entré en jeu, voyait Mandas déjouer ses plans de manière peu orthodoxe mais efficace, avec Pellegrini dégageant juste devant Moukoko (72e). Ce que Pellegrini exultait comme s’il venait de remporter la Coupe du monde. Symbole de cette Lazio combative et, le temps d’une soirée, intouchable pour les Niçois désemparés. Encore un accrochage signé Moukoko (78e), mais les espoirs azuréens s’étaient envolés depuis longtemps (score final 4-1).
Prochain rendez-vous avec l’Europe pour Nice ? Le 7 novembre, contre les Néerlandais de Twente. Avant cela, ils recevront Paris dimanche (20h45) puis Monaco le 27 octobre, après la trêve internationale. Il est temps de régler les problèmes ? « Le score est lourd, mais il faut garder la tête haute. Malgré les quatre buts encaissés, il y a quand même eu quelques bonnes choses. Il est clair que de petits détails doivent encore être résolus. Nous grandissons dans la défaite. Il faut se regarder dans le miroir et faire la bonne analyse. On est dans le bon état d’esprit, mais en termes de justesse, d’envie de faire mal pour rater, il nous manque encore des choses. Et il faut aussi être plus solide derrière”insiste Dante. Bien plus.