Dans cette ville populaire, vous pouvez enfin acheter plus grand sans payer plus cher.
Le marché immobilier commence à devenir favorable aux acheteurs.
Etre proche de la mer, avoir une gare TGV bien desservie, attirer 46 000 étudiants chaque année et surtout proposer sur le marché immobilier des maisons avec jardin à des prix attractifs, dans un cadre charmant. Une description qui ferait pâlir plus d’une ville en France et qui a le potentiel de susciter l’intérêt d’un bon nombre de Français. Avec pour conséquence de faire flamber les prix de l’immobilier.
En quatre ans, l’envolée a été telle que, pour un crédit de 170 000 euros, il n’était plus possible d’acheter plus de 47 m² en juin 2023, contre 94 m² fin 2019 ! Soit moitié moins ! Une tendance qui s’est estompée et commence même à s’inverser, au point que les futurs acquéreurs peuvent désormais acheter plus grand.
Nichée à moins de deux heures de l’océan Atlantique, à 1h20 de Paris en TGV, à 45 minutes d’un aéroport international et classée pour la troisième année consécutive ville où il fait bon vivre, Angers a de sérieux atouts. Problème, elle a attiré trop de monde.
« Il y a eu une arrivée post-Covid de Parisiens, de gens avec un fort pouvoir d’achat. Les gens vendaient à Paris donc ils sont arrivés avec des moyens », explique Maël Bernier, responsable communication chez Meilleurtaux. Mais ce n’est pas tout : « Beaucoup de Nantais sont aussi venus s’installer à Angers. C’est moins cher, moins encombré et à seulement 45 minutes de route. » De quoi provoquer un boom du marché immobilier local.
Toutefois, la société spécialisée dans les prêts immobiliers constate que la situation commence à s’inverser. Une étude récente montre que pour un prêt de 1000 euros par mois, il est désormais possible d’acheter 55 m² à Angers, contre 47 m² en juin 2023. « Cela s’explique par la baisse des taux bancaires (de 4,20 % à 3,55 %) et des prix qui se stabilisent, voire baissent. Actuellement, les prix ont fini de grimper et sont en phase avec la situation », analyse Maël Bernier. 8 m² supplémentaires, pas forcément suffisants pour avoir une pièce supplémentaire (généralement un minimum de 9 m²), mais pour avoir un salon et/ou une salle de bain plus grands, par exemple.
Toutefois, même si le contexte semble s’améliorer pour l’acheteur, rien ne sert d’attendre de pouvoir gagner un peu plus en pouvoir d’achat. La dynamique à la baisse ne va pas s’accélérer. « Si vous signez un prêt aujourd’hui, oui, il peut baisser dans le futur. Mais il ne faut pas s’attendre à ce que les taux descendent sous les 3 %. Maintenant, ça va baisser un peu, mais on ne sera pas à 3 % », projette Maël Bernier. Peut-être le moment idéal pour envisager un projet d’achat ?
GrP1