Ce n’est un secret pour personne, la France traverse depuis plusieurs années une crise du logement sans précédent. Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement a mis en place un dispositif de grande envergure qui vient d’être étendu et élargi à plusieurs nouvelles villes de France.
Il y a quelques années, le gouvernement français a mis en place un dispositif de grande ampleur pour lutter contre l’inflation et la crise du logement. Son nom ? Le PTZ pour Prêt à Taux Zéro. Censé courir jusqu’à fin 2023, il a été prolongé jusqu’en 2027 afin d’apporter au plus grand nombre de ménages modestes une aide immobilière importante. Et une aide non négligeable à l’accession à la propriété.
Ouvert à tous sous plusieurs conditions – à commencer par les ressources, la composition du foyer acquéreur et la situation géographique du logement acheté ou construit –, il vise à permettre aux futurs acquéreurs d’obtenir un prêt à 0%, c’est-à-dire sans intérêt. Ainsi, ils ne remboursent que le capital emprunté. À condition bien sûr de respecter quelques engagements : ne pas avoir acheté de résidence principale au cours des deux dernières années, et choisir ledit logement comme habitation au plus tard un an après l’achat ou la fin des travaux.
Un système des plus avantageux qui, bien qu’il ne puisse couvrir l’intégralité d’un projet immobilier, a déjà permis à de nombreuses familles de trouver un logement dans des zones dites tendues. En effet, le PTZ définit plusieurs zones au sein desquelles le pourcentage d’aide à taux zéro est plus ou moins élevé. Il peut ainsi varier de 20% à 50% selon les régions.
Par ailleurs, grâce à un décret paru le 5 juillet 2024 et en réponse à une tension immobilière de plus en plus forte, 688 communes françaises ont été reclassées en zones tendues, zones qui peuvent donc bénéficier du fameux dispositif PTZ. Elles ont été désignées en fonction de l’état du marché immobilier local, de l’équilibre plus ou moins assuré entre l’offre et la demande, du niveau de rareté des biens immobiliers à acheter et du prix de l’immobilier.
Ainsi, en raison de prix de vente et de loyers en forte hausse, l’agglomération nantaise – qui a vu affluer en masse ces dernières années des Parisiens s’y installer – vient de passer de la zone B à la zone A, la plus critique mise en place par le dispositif. Les futurs acquéreurs nantais pourront donc bénéficier du pourcentage le plus élevé de prise en charge du fameux PTZ, soit 50 % du coût total dudit projet immobilier. A condition que leurs revenus entrent dans les classifications prévues.