
Lorsqu’il vivait en Ukraine, le grand-père de Bob Dylan était un important fabricant de chaussures. Quant au père du chanteur, il a été, pendant un certain temps, briller des chaussures. Il faut croire que cet atavisme a conduit le futur prix Nobel à étendre par des femmes aux pieds remarquables. Il s’est consacré à l’une de ses premières petites amies, Suze Rotolo, le classique Bottes de cuir espagnol (« Bottes en cuir espagnole »). Et est devenu dans le processus à la Folk Pasionaria, Joan Baez, connue pour sa réticence à mettre la moindre paire de chaussures.
Cette mode n’a pas échappé à James Mangold, dans le biopic qu’il consacre aux débuts de Bob Dylan, Un parfait inconnu. À tel point que lorsque le cinéaste américain est invité à présenter Monica Barbaro, l’actrice qu’il a choisi d’interpréter Joan Baez, c’est ce dont il parle: «Joan a été l’une des premières hippies, elle a marché tout le temps pieds nus. Monica a suivi cela religieusement, même en dehors du tir. »» Le jour où nous l’avons rencontrée, à la mi-janvier, dans un palais parisien, l’actrice portait une paire de pompes spectaculaires: « Maintenant que j’ai la permission, je fais mes pieds de leur bénéfice de liberté trouvé !, plaisante le Californien. Avec ce film, j’ai glissé sur les traces d’un géant. Vous deviez être à la hauteur. »»
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