Dans 2 mois, nous n’entendrons plus parler des sans-papiers algériens (Tebboune)
Le chef de l’Etat algérien a abordé la question des Algériens en séjour irrégulier à l’étranger lors d’une rencontre avec des représentants de la presse nationale. Abdelmadjid Tebboune a promis que cette question sensible serait réglée « dans deux mois ».
Le président algérien a affirmé que « dans deux mois, on n’entendra plus parler de la situation des Algériens en situation irrégulière à l’étranger ». Cette déclaration, telle que rapportée par le journal arabophone Ennahar, intervient en réponse à une question posée lors d’une rencontre périodique avec la presse qui sera retransmise ce samedi à 22 heures sur les chaînes de télévision et les radios nationales.
Abdelmadjid Tebboune n’a néanmoins pas expliqué ce qu’il compte faire pour résoudre ce problème qui provoque des sueurs froides dans plusieurs pays européens, dont la France. Le président algérien facilitera-t-il l’octroi des permis consulaires nécessaires au rapatriement des Algériens sans papiers depuis l’étranger ? C’est en tout cas ce qu’espèrent les pays où sont basés de nombreux sans-papiers algériens.
Par cette annonce, le chef de l’Etat s’engage à résoudre l’épineuse question des ressortissants algériens en situation irrégulière à l’étranger. Tebboune n’a toutefois pas indiqué comment le gouvernement algérien compte procéder pour atteindre cet objectif.
Par ailleurs, il a révélé lors de cette rencontre avec la presse que les augmentations de salaires se poursuivraient jusqu’en 2027, avec un achèvement attendu de 53% en 2027, après avoir déjà atteint 47% jusqu’à présent. Et il a en outre annoncé que le produit intérieur brut (PIB) dépasserait les 44 milliards de dollars américains en 2026.
Il convient de noter que la question des immigrés algériens sans papiers préoccupe particulièrement la France, qui héberge des dizaines de milliers de ressortissants algériens en situation irrégulière. Les autorités françaises ont accusé à plusieurs reprises l’Algérie de manque de coopération dans les processus d’expulsion en refusant de délivrer des permis consulaires.