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Nouvelles

des retraités pour sécuriser les Jeux

Face au manque d’armes dans la sécurité privée à l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’État a mis en place le PSGE (Participer à la Sécurité des Grands Événements) depuis fin 2022. Ce dispositif permet de faciliter et donner accès au plus grand nombre à la formation des agents de sécurité. En 2023, les étudiants pourraient ainsi se former et disposer de quelques semaines. Les retraités sont démarchés par France Travail, anciennement Pôle Emploi. En Ile-de-France, ils sont une centaine en formation.

« Quand j’ai reçu le mail de France Travail, ça m’a secoué la tête ! avoue Jean-Yves Giacometti, 65 ans. Ancien vendeur dans le monde de la moto, avec ses lunettes et ses cheveux blancs, il souhaitait participer à l’événement de sa vie. « C’est quand même fabuleux de faire partie des JO de Paris en tant qu’agent de sécurité, on est ravis ! Jean-Yves est à la retraite depuis 2017 mais il n’a pas hésité à retourner aux études. « Cela faisait un moment que ça ne m’était pas arrivé (sourire). Parfois, nous faisons répéter le formateur 50 fois parce que nous n’avons pas compris quelque chose. Mais ils sont patients ! 106 heures de formation, avec une partie théorique et pratique incluant la palpation.

« Les retraités apportent de la sagesse »

Dans cette session de formation de l’entreprise Envergure du 12e arrondissement de Paris, le professeur Tariq Ben Rabeh poursuit les exercices de jeux de rôle. « Ce PSGE est un dispositif accéléré, avec les Jeux Olympiques de Paris en ligne de mire. Nous avons trois semaines de formation, dont une semaine de e-learning. Dans sa classe, sept retraités et étudiants. Pas de Golgoth mesurant 2m et 120 kilos. « Je veux briser l’image des casernes sans cervelle. L’agent de sécurité pense, il anticipe et il opère dans un cadre juridique précis, avec éthique. Aucun critère physique ni expérience n’est requis de la part des étudiants ou des retraités pour devenir agent de sécurité. « La majorité des conflits, 95%, se règlent par le dialogue. Et pour moi, les retraités apportent une vraie valeur ajoutée grâce à leur expérience du monde du travail, de la gestion des conflits. Et quand on parle à une personne âgée, on se comporte différemment aussi . Cela apporte une certaine sagesse.

Jean-Yves, agent de sécurité au Parc des Princes ?

Malgré tout, Jean-Yves n’est pas une armoire à glace et que fera-t-il s’il est confronté à la violence, voire aux armes ? « Non, je n’ai pas de craintes. On n’y pense pas, tout doit bien se passer. Et s’il y a une grenade ou un pistolet, et bien on a un entraînement aux tentatives d’attaques pour répondre à ces attaques. » Les retraités ne seront pas laissés seuls évidemment, toute une équipe les entoure et un responsable de secteur reste sur place. Jean-Yves espère travailler au Parc des Princes, avec les équipes de Tariq, son entraîneur. Sans oublier un dernier avantage pour le vendeur à la retraite. « Il y a bien sûr l’aspect financier. Ça permet de travailler un peu et de gagner un peu d’argent, ça fait du bien.

8 000 agents portés disparus avant les JO ?

Comme Jean-Yves, ils sont une centaine de retraités en formation PSGE dans toute l’Ile-de-France en prévision des Jeux olympiques de Paris. Chez Envergure, au sein du groupe Actual, près de 5 000 agents de sécurité ont été formés pour l’événement du siècle à Paris. Najat Chalani est responsable de la sécurité pour Envergure. « Nos entreprises partenaires ont déjà testé plusieurs de nos élèves, au Parc des Princes, au Stade de France, à Roland-Garros, et tout s’est bien passé. Nous avons beaucoup d’étudiants depuis avril 2023 et donc des retraités depuis plusieurs années. Depuis quelques semaines, nous avons rempli notre part du contrat avec l’État, mais je pense que nous manquerons malheureusement de main-d’œuvre d’ici les Jeux olympiques. En effet, malgré une formation accélérée et facilitée, il manque toujours près de 8 000 agents de sécurité privés pour assurer la garde des sites olympiques.

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Cammile Bussière

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