L’ancien animateur du Petit Journal, Cyrille Eldin, a été condamné à six mois de prison pour violences psychologiques sur son ex-compagne, la chroniqueuse Sandrine Calvayrac, par le tribunal correctionnel de Nanterre, rapporte l’AFP.
Le verdict est tombé. Cyrille Eldin, connu pour avoir animé l’émission « Le Petit Journal » sur CANAL+ suite au départ de Yann Barthès en 2016, vient d’être condamné à six mois de prison avec sursis pour violences psychologiques sur son ex-compagne, le La chroniqueuse Sandrine Calvayrac, rapporte l’AFP. Il a également été jugé pour détention non autorisée d’arme et usage de stupéfiants, mais a été acquitté des menaces de mort dont il était soupçonné d’être l’auteur, précise-t-on.
La condamnation s’accompagne d’une interdiction de contacter son ex-compagne pour une durée de deux ans, et d’une interdiction de port d’arme pendant cinq ans. L’acteur doit également verser 3 000 euros de dommages et intérêts à son ex-compagne dont « l’altération de l’équilibre psychologique » a été soulignée par le président lors des délibérations. Il échappe cependant à une obligation de soins ainsi qu’à un cours de sensibilisation sur les violences conjugales. A noter que, lors de l’audience, Cyrille Eldin a tenu à contester « fermement » les accusations de Sandrine Calvayrac.
Un couple toxique
En couple entre 2015 et 2018, puis entre 2021 et 2023, Cyrille Eldin et Sandrine Calvayrac ont eu un enfant ensemble, un fils, né en mars 2022. Un heureux événement qui, selon l’ancien animateur, a marqué le début de la dégradation de l’environnement. leur relation. Après leur séparation, en janvier 2023, Sandrine Calvayrac a quitté Paris avec leur fils pour s’installer à Martigues, dans les Bouches-du-Rhône, où elle a porté plainte. En parallèle d’une procédure civile, Cyrille Eldin a réussi à obtenir un droit de visite un week-end sur deux. Une décision de justice dont il a fait appel.
Lors du procès, Cyrille Eldin a reconnu s’être insultés mutuellement, mais a nié toute accusation de violences ou de menaces de mort. Sandrine Calvayrac, de son côté, affirme avoir été traitée de « salope » ou d’« hystérique » à plusieurs reprises. Il lui aurait également dit qu’elle méritait « une balle dans la tête » ou qu’il allait « lui trancher la gorge ». « Aucune des personnes interrogées n’a confirmé avec précision les propos tenus à l’égard de Mme Calvayrac », a déclaré l’avocat de l’acteur.
Sandrine Calvayrac a évoqué des menaces proférées « dans le huis clos du couple ». « Ce fut un voyage long et très difficile. (…) J’ai pris tout ce qu’on pouvait à un couple toxique et malsain », a-t-elle expliqué. Son avocate, Marylou Diamantara, a qualifié cette décision de « pleinement satisfaisante » car « elle reconnaît Mme Calvayrac comme victime ».