Info RMC Sport – Cyril Linette, ancien directeur de L’Equipe et du PMU et membre des Grandes Gueules du Sport sur RMC, a commencé à sonder plusieurs présidents de Ligue 1 et de Ligue 2 en vue de briguer la présidence de la LFP, dont les élections auront lieu le 10 septembre.
Bientôt un concurrent de poids pour Vincent Labrune ? Selon les informations de RMC Sport, Cyril Linette s’est lancé dans une série de consultations pour notamment prendre la température des présidents de Ligue 1 et de Ligue 2. À la fois pour faire le point sur la situation du football français mais aussi pour promouvoir une alternative avec son profil de manager de dirigeant passé par L’Equipe et le PMU. Il envisagerait désormais sérieusement de briguer la présidence de la LFP, dont les élections auront lieu le 10 septembre prochain.
Il a déjà sollicité par mail des sponsors pour être administrateur indépendant auprès de Foot Unis. Cyril Linette se donne le temps de réfléchir à sa décision. L’ancien directeur sportif de Canal+ avait déjà accru sa présence dans les médias au moment de la question des droits TV de la Ligue 1.
Plutôt clément avec Labrune et la LFP
« Le football français sera toujours intéressant malgré la Le départ de Mbappé« Sur la question des droits TV, la réponse est évidemment non », assurait-il en mai dernier, avant de tacler vertement le projet de chaîne lancé par la LFP. « Le football français a sauté sans parachute en quittant Canal et en lui tournant le dos deux fois de suite et se retrouve dans une situation assez catastrophique. »
Malgré ces inquiétudes, Cyril Linette s’est montré clément avec les dirigeants de la LFP qui, selon lui, « ne pouvaient pas faire mieux » au sujet du contrat finalement négocié : « Je pense qu’ils se sont bien battus. Il y aura de belles années à venir et peut-être de quoi encaisser la mise dans cinq ans. » Il a également défendu Vincent Labrune accusé de toucher un salaire trop élevé : « 1 200 000 €, ça paraît beaucoup mais c’est assez en ligne avec d’autres patrons d’entreprises de ce type. Ce qui m’étonne davantage, c’est qu’on n’entende pas plus parler de parts variables. »
