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Cuba affirme avoir déjoué un projet terroriste organisé « depuis les États-Unis »

Le ministère cubain de l’Intérieur a annoncé dimanche 7 juillet avoir déjoué un « projet terroriste, organisé et financé depuis les États-Unis » au cours d’une enquête qui a conduit à plusieurs arrestations.

Cuba a déjoué un « projet terroriste, organisé et financé depuis les États-Unis », a annoncé dimanche le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié dimanche 7 juillet dans le quotidien d’État Granma.

Selon le communiqué, l’enquête, menée par les « organismes spécialisés » du ministère cubain de l’Intérieur, a conduit à l’arrestation d’un homme identifié comme Ardenys García Álvarez, « le principal exécutant de ces actions, préparées sur le sol américain ».

Ces derniers « sont entrés illégalement à Cuba par la mer et ont apporté des armes à feu et des munitions dans le cadre d’un nouveau plan de recrutement pour mener des actions violentes dans notre pays », a-t-il ajouté.

Des plans conçus « une fois de plus depuis les États-Unis »

Ardenys García Álvarez avait émigré illégalement aux États-Unis en 2014, selon la même source. « D’autres personnes impliquées résidant sur le territoire national » ont également été arrêtées, indique-t-on sans plus de détails. L’enquête menée par le ministère de l’Intérieur a « empêché la mise en œuvre des plans conçus, dirigés et financés, une fois de plus, depuis les États-Unis », conclut le texte.

En décembre, Cuba a publié pour la première fois une « Liste nationale de terroristes » comprenant plusieurs dizaines de personnes et d’organisations que La Havane accuse d’être liées à des « actes de terrorisme » contre l’État cubain.

Tous se trouvent à l’extérieur de l’île, la plupart aux États-Unis. Parmi eux figurent des personnes accusées par La Havane d’être impliquées dans une série d’attentats à la bombe dans des hôtels de la capitale en 1997 et dans des tentatives avortées d’assassinat contre l’ancien dirigeant Fidel Castro (1926-2016) entre 1991 et 2001.

Cuba sur la liste noire des États-Unis

Washington a retiré en mai Cuba de sa liste de pays qui ne coopèrent pas pleinement dans la lutte contre le terrorisme, mais l’île communiste reste sur la liste noire américaine des pays qui soutiennent le terrorisme, qui comprend l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie.

Les États-Unis imposent un embargo commercial et financier à Cuba depuis 1962. Celui-ci a été renforcé sous la présidence du républicain Donald Trump (2017-2021), qui a réinscrit l’île sur cette liste noire. Le gouvernement cubain dénonce régulièrement une décision « arbitraire » qui entrave les flux financiers et les investissements en faveur de l’île.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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