Bonne nouvelle, les conditions de l’AAH changent enfin ! Imaginez que votre allocation passe à 971,37 euros !
Cette année, vous pourrez maximiser vos prestations et vos droits grâce à l’augmentation du l’AAH. Cette aide importante aux personnes handicapées va enfin augmenter.
Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?
L’AAH est nécessaire pour assurer un soutien financier à de nombreux Français handicapés. Il s’agit d’un coup de pouce qui vient en aide à toutes les personnes qui ne peuvent pas travailler. Et ce, en raison de leur condition physique ou mentale.
Cette aide est accordée sous conditions. En fait, la CAF ou la MSA le versent selon des critères. En cette année 2024, ce service change un peu.
Les destinataires découvrent les avantages pour le mois de mai. Mais avant de vous en dire plus, parlons des conditions à connaître pour optimiser vos droits. Premièrement, chaque personne doit résider sur le territoire français.
De plus, il doit également être âgé de plus de 20 ans, sauf dans les cas où l’âge minimum est de 16 ans. Et ce n’est pas tout ! Car les bénéficiaires doivent aussi avoir un taux d’invalidité compris entre 50 % et 79 %…
Dans ce cas, vous devez avoir connaissance d’une restriction durable d’accès à l’emploi. Mais alors la question se pose : comment justifier son handicap ? C’est la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) qui a le dernier mot.
En effet, c’est au CDAPH ou au médecin de santé de la Sécurité sociale d’évaluer l’état de la maladie. Si c’est désactivé, alors l’AAH peut compléter les indemnités journalières de la Sécurité Sociale.
Parmi les maladies éligibles à cette aide figurent celles liées au cœur. Et les troubles de santé mentale. Ainsi que le cancer, l’autisme, le diabète. Ou même la sclérose en plaques. Bonnes nouvelles, l’AAH n’est pas imposable.
L’AAH passe à 971,37 euros
En plus de l’AAH, vous pouvez bénéficier d’autres aides comme le RSA. Et ce, avec un âge minimum de 25 ans. Et ce n’est pas tout ! Parce qu’elle est cumulée avec la Prestation d’Indemnisation d’Invalidité (PCH).
Ainsi qu’avec l’Allocation de Soutien Familial (ASF). Cette année, de grands changements s’annoncent pour les bénéficiaires. Une grande réforme a été mise en place le 1er octobre 2023, avec la déconjugalisation.
Il s’agit d’une nouveauté qui simplifie le calcul de l’indemnité. Le calcul ne prend donc en compte que les revenus du demandeur. Eh oui ! Il exclut ceux du conjoint.
C’est un point très positif, car cette évolution a eu un impact positif sur le montant des l’AAH. Les bénéficiaires recevront bien plus que l’année dernière.
Ainsi, 1,2 million de personnes peuvent bénéficier d’une augmentation du montant de l’allocation. Il existe également une autre réforme avec une augmentation de 4,6% depuis le 1er avril. Cette nouveauté dépasse ainsi les 1 000 euros.
Une hausse très positive pour tous les allocataires au taux plein qui ont perçu 971,37 euros. A partir du mois de mai, l’AAH atteindra donc 1 016 euros.
Le premier versement avec cette majoration aura lieu le 6 mai. Vous l’avez donc compris, il passe de 956,65 euros à 971,37 euros par mois pour une personne seule.
Cette augmentation s’accompagne d’une évolution de l’AAH. Cela représente une amélioration notable des conditions financières des bénéficiaires. L’AAH peut exiger la présentation d’un certificat médical attestant du handicap.
Dans ce cas, vous devrez l’adresser à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).