Crises d'angoisse, problèmes cérébraux, douleurs… Cette Quimperlaise raconte son combat contre la maladie de Lyme
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Crises d’angoisse, problèmes cérébraux, douleurs… Cette Quimperlaise raconte son combat contre la maladie de Lyme

Crises d’angoisse, problèmes cérébraux, douleurs… Cette Quimperlaise raconte son combat contre la maladie de Lyme

Pouvez-vous nous raconter comment la maladie de Lyme est entrée dans votre vie ?

J’ai la particularité d’avoir des parents qui sont médecins et qui se sont reconvertis en forestiers. Nous avons acheté une forêt dans le Maine-et-Loire. Dans les années 80, nous étions fréquemment piqués par des tiques, mais à cette époque, la maladie de Lyme était extrêmement méconnue. Et pour ceux qui la connaissaient, on disait à l’époque que la maladie n’était pas présente dans l’ouest de la France. On ne s’est donc pas méfié. Et on ne s’est pas méfié de la réaction que j’ai eue à 20 ans ; un érythème migrant. C’est une cible rouge que développent 50 % des personnes qui se font piquer et qui sont contaminées. Mais j’avais fini par l’oublier. C’est-à-dire que dans les années 2000, quand les médecins me demandaient, compte tenu de mes symptômes, si j’avais déjà eu un érythème migrant, je répondais non.

Comment la maladie s’est-elle développée chez vous ?

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