Dans l’histoire du festival international de bandes dessinées (FIBD) à Angoulême, deux types de publication se distinguent: ceux qui ont la controverse et ceux qui n’en ont pas. Les premiers sont moins nombreux que les secondes, mais ils marquent les esprits. Celui qui commence le jeudi 30 janvier est dans cette affaire.
Deux ans après l’affaire Bastien Vivès – dont l’exposition avait été déprogrammée après les accusations de pornographie juvénile prononcées contre son travail – et neuf ans après le tollé qui a suivi une sélection de trente noms, tous masculins, éligibles au prix, les nuages sombres s’accumulent au-dessus du charente. événement. Critique pour sa gestion financière et humaine, il n’a jamais excité autant de méfiance à l’égard de la partie du monde de la bande dessinée qu’à l’aube de ce 52e cru.
À l’origine de la tension: une enquête de Magazine humanité du 23 janvier mettant l’accent sur les dysfonctionnements de 9e Art +, la société responsable de l’organisation de l’événement. Gestion toxique, opacité comptable, soupçons de népotisme, dérives commerciales … documentées pendant plusieurs années grâce à différents soutiens – un rapport de la Cour de comptes régionale en 2021, Articles de presse, le livre d’enquête d’un ancien directeur artistique, Nicolas Finet, avec avec Philippe Capart (Angoulême Bd. Le contre-historique (1974-2024)La cinquième couche, 2024) – Ces défauts ont vu deux griefs ajoutés en 2025.
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