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Crise en Nouvelle-Calédonie : mines et usines de nickel quasiment à l’arrêt depuis le 13 mai

Crise en Nouvelle-Calédonie : mines et usines de nickel quasiment à l’arrêt depuis le 13 mai

La crise qui touche la Nouvelle-Calédonie depuis le début des émeutes concerne également le secteur du nickel. Les trois industriels sont chacun dans une situation différente, mais l’activité est quasiment nulle dans les mines et dans les usines.

Il y avait déjà des blocages, des dégâts, des grèves et des tensions dans le secteur du nickel avant le 13 mai, notamment autour du pacte sur le nickel négocié à Paris, mais la situation s’est encore aggravée depuis le début des émeutes.

A la SLN, tous les centres miniers sont bloqués depuis plus de 15 jours. Plusieurs sites ont été victimes d’exactions, de pillages et de destructions, à Thio et Kouaoua notamment. Pas de chargement de minerai sur des bateaux, mais des discussions seraient en cours à ce sujet. En fait, les stocks de minerai ont atteint un niveau critique.
A l’usine de Doniambo, les équipes tentent de sauver le matériel industriel et de maintenir les fours en température pour éviter une extinction fatale. L’intersyndicale SLN avait déjà lancé un SOS à ce sujet à l’arrivée d’Emmanuel Macron.

Dans le sud, à Prony Resources, les activités à la mine et à l’usine sont arrêtées depuis une semaine. Avec un minimum d’effectif sur place car les accès routiers sont bloqués. La priorité est donnée à la sécurité du personnel, environ 300 personnes sécurisent les installations.

Finalement peu de changement au nord pour Koniambo Nickel. L’usine de Vavouto est à l’arrêt depuis février. Seul le personnel indispensable travaille sur place, soit une centaine de salariés sur les 1 300 habituels. L’activité est axée sur l’intégrité des fours, l’entretien et le nettoyage. Aucun blocage ni dommage.
Par ailleurs, les actionnaires poursuivent leur recherche d’un repreneur. Certains candidats potentiels auraient montré des signes d’intérêt pour le complexe, malgré la situation actuelle.

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