Alors que la crise des droits TV de la Ligue 1 devrait prendre fin ce dimanche, John Textor, le propriétaire de l’OL, regrette dans un communiqué que lui et le club soient « relégués au second plan » dans la foulée. Il tacle aussi indirectement le PSG.
John Textor n’est pas satisfait et il le fait savoir. Alors que le conseil d’administration de la LFP, prévu ce dimanche à 17h30, devrait finalement se prononcer sur les droits TV de la Ligue 1 pour la période 2024-2029, le propriétaire de l’OL a haussé le ton sur la situation dans un communiqué.
Egalement patron d’Eagle Football, il regrette d’avoir été « presque totalement écarté du processus », au même titre que Laurent Prud’homme, le directeur général du club. « Laurent est très connu pour son leadership dans les médias, et pour ma part, mon expérience dans les médias est largement méconnue de la plupart des Français », écrit le créateur de FuboTV, plateforme de streaming spécialisée dans le sport.
« Je suis resté silencieux, me concentrant sur nos propres défis à l’Olympique Lyonnais, étant personnellement nouveau dans le football français et veillant à respecter les dirigeants en place. Je regrette aujourd’hui d’avoir laissé l’OL être relégué au second plan dans ce processus (…) Je trouve étrange que mes précédentes propositions pour aider la LFP (exprimées par l’intermédiaire de Laurent) aient été largement ignorées », a poursuivi John Textor.
Des réformes pour assurer la « parité » en Ligue 1
Alors que, comme le rapporte RMC Sport, la plateforme DAZN a fait une offre de 375 millions d’euros par an pour huit matchs sur neuf, pour l’homme d’affaires américain, « signer un contrat à long terme avec des modèles de distribution traditionnels, c’est regarder vers le passé, alors qu’il faudrait regarder vers l’avenir ». Selon lui, « il faut voir cette lueur d’espoir dans l’obscurité comme une opportunité d’innover et de construire une plateforme qui réponde aux attentes de nos consommateurs d’aujourd’hui et de demain ».
John Textor estime également que « des réformes doivent être poussées fortement et rapidement dans notre championnat pour assurer la parité dans la compétition ». Sans le nommer, le manager tacle le PSG, qui domine la Ligue 1 quasiment sans partage depuis l’arrivée de QSI en 2011 et dont le président, Nasser Al-Khelaïfi, est l’un des rares à ne pas être favorable à la création d’une plateforme dédiée à la Ligue 1. « L’intérêt pour notre championnat va continuer à baisser, tout comme les revenus, si nous continuons à voir un seul vainqueur de championnat dans un avenir prévisible », prévient John Textor.