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Crier en faisant de l’exercice est bien plus utile que vous ne le pensez, trois effets prouvés par la science


Crier en faisant de l’exercice est bien plus utile que vous ne le pensez, trois effets prouvés par la science

Certains sportifs sont connus pour crier sur les courts de tennis ou dans les stades, parfois à la limite du ridicule. Pourtant, crier aurait un effet bénéfique selon certains scientifiques…

Crier améliore-t-il les performances sportives ? En effet, on entend de nombreux sportifs crier, que ce soit au tennis, en haltérophilie ou même en athlétisme. Certains sont même connus pour émettre des sons particulièrement puissants, comme Rafael Nadal ou Maria Sharapova, sans que l’on sache exactement si ces cris étaient bénéfiques pour les performances sportives.

C’est ce que les apprentis chercheurs du Grand laboratoireCette émission canadienne a pour but de tester des hypothèses partagées dans la société à l’aide de 100 cobayes. Ils ont donc créé deux groupes pour observer empiriquement les différences de performance en demandant à chacun d’eux d’enfoncer des clous en criant ou sans crier. Il ressort de cette expérience réelle que le groupe qui enfonçait le clou en criant a obtenu de meilleurs résultats que celui qui le faisait en silence.

Plus largement, crier permet une meilleure gestion de la respiration. En expulsant l’air de manière brutale, le sportif évite l’accumulation de CO2 dans les poumons, optimisant ainsi l’oxygénation. Ce processus est particulièrement visible chez les haltérophiles qui crient lorsqu’ils soulèvent des poids lourds. Ce cri libère les tensions internes et assure une respiration plus fluide pendant l’exercice.

De même, au tennis, crier au service augmente la vitesse de la balle jusqu’à 5 %. En effet, le cri et l’air expulsé à ce moment permettent aux athlètes de contracter les muscles abdominaux plus puissamment et donc de générer plus de force. Cette technique est aussi particulièrement utilisée dans les épreuves de lancer de disque, de marteau ou de javelot en athlétisme, où une contraction simultanée de tous les muscles est nécessaire pour lancer le plus loin possible.

Après la gestion de la respiration et la contraction des muscles, crier peut avoir un troisième effet déterminant : un effet psychologique simple. Crier permet de relâcher la pression mentale au moment de frapper, de s’automotiver ou encore de perturber ses adversaires. Plus surprenant, crier au moment de frapper une balle de tennis a aussi pour effet de masquer le bruit de la raquette à son adversaire et donc de donner un peu moins d’informations sur l’effet et la puissance du coup. Chaque détail compte.

GrP1

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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