Une étude menée par des chercheurs britanniques pourrait bien avoir trouvé une explication à ce phénomène.
Plus de quatre ans après le début de la pandémie de Covid-19, nous sommes encore loin de tout savoir sur ce virus qui a contaminé la planète. Certaines personnes n’ont jamais été infectées par le virus SARS-CoV-2. Une étude menée par des chercheurs britanniques publiée le 19 juin 2024 dans la revue scientifique de référence Nature pourrait bien avoir trouvé une explication à ce phénomène.
Les résultats, présentés dans un communiqué de presse de l’Imperial College de Londres, rapportent :une réponse immunitaire localisée dans la muqueuse nasale qui permet aux individus d’identifier le virus, de l’empêcher de s’ancrer et de provoquer une infection »Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont infecté 36 volontaires âgés de 18 à 30 ans avec le virus par le nez. Tous n’étaient pas vaccinés et n’avaient jamais été infectés auparavant.
Des réponses immunitaires « jamais vues auparavant » et des cellules inconnues
Au cours de l’étude, le sang et les muqueuses nasales des sujets ont été étroitement surveillés, aussi bien pendant l’infection par le Covid-19, après, jusqu’à sa disparition complète, et même avant l’infection pour 16 participants. Le travail des scientifiques a nécessité le séquençage de plus de 600 000 cellules.
Grâce à cette recherche, les réponses immunitaires « jamais vu avant » et impliquant des cellules jusque-là inconnues ont pu être enregistrées. C’est potentiellement ce qui a permis aux sujets concernés d’éliminer le virus dans l’organisme avant toute possibilité d’infection. Avec cette étude minutieuse, les chercheurs ont également pu identifier toute une série de réponses immunitaires émises par l’organisme, dont certaines limitent le risque de Covid long.
