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Covid et censure : les aveux tardifs de Mark Zuckerberg

Covid et censure : les aveux tardifs de Mark Zuckerberg

Le patron de Meta accuse la Maison Blanche de pressions pour censurer les contenus de ses plateformes (Facebook, Instagram), notamment pendant la crise du Covid. Le scandale éclate au moment où la justice française vient d’arrêter à Paris le patron de Telegram, Pavel Durov.

Mieux vaut tard que jamais. Dans une lettre envoyée au Congrès américain le lundi 26 août 2024, le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, révèle que l’administration Biden aurait poussé à la censure des informations liées au COVID-19 sur ses plateformes. Cette révélation intervient à un moment tendu à l’approche de l’élection présidentielle américaine.

Autocritique et regret

Dans sa missive, Zuckerberg reconnaît avoir cédé aux pressions concernant les contenus liés à la pandémie de Covid-19, qualifiant cela d’erreur. Il exprime ses regrets et affirme que de telles décisions ne seraient plus prises aujourd’hui. Le patron de Meta s’engage à résister à toute pression future de quelque administration que ce soit. Bien, mais un peu tard.

L’affaire Hunter Biden refait surface

Zuckerberg évoque également l’épisode controversé de l’article du New York Post sur Hunter Biden, fils de l’actuel président. Il admet que la décision de limiter la diffusion de cet article était une erreur, reconnaissant qu’il ne s’agissait pas de désinformation russe comme on le soupçonnait initialement.

Vers une neutralité revendiquée

Le PDG de Meta annonce qu’il cessera de contribuer financièrement au soutien de l’infrastructure électorale américaine, afin d’éviter toute perception de partialité. La lettre, saluée par les républicains comme une « grande victoire pour la liberté d’expression », marque un tournant dans les relations entre les géants du numérique et le pouvoir politique aux États-Unis.

Arrestation de Pavel Durov en France

Ces aveux du patron de Meta ont une résonance particulière en France, où la justice vient d’arrêter le PDG de Telegram, qu’elle accuse de ne pas coopérer suffisamment pour censurer les contenus de sa plateforme forte de 900 millions d’abonnés. L’informaticien franco-russe de 39 ans oppose aux autorités françaises son souci de respecter la liberté d’expression de ceux qui échangent sur Telegram.
La vérité sur la pandémie et les vaccins anti-Covid éclate peu à peu au grand jour. L’information, ou plus exactement la désinformation, était sous le contrôle de la presse et des géants de la tech. L’opinion publique avait été trompée pendant trois ans par les plus hautes autorités politiques et sanitaires, pour des raisons néfastes. Aux États-Unis, comme en Europe et donc en France, il a fallu occulter la réalité pour permettre à un réseau mondial structuré et corrompu d’engranger des sommes colossales.
Mais tôt ou tard, la justice devra suivre son cours.

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