Coût astronomique de la guerre à Gaza : Israël dépense autant qu’il frappe, sans compter
Israël a beau être soutenu par les Etats-Unis dans sa guerre génocidaire contre les Palestiniens, les conséquences économiques commencent à se faire sentir. Des 38 pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Israël est celui qui a connu le plus fort ralentissement économique entre avril et juin, a indiqué l’organisation le 22 août. La Banque d’Israël prévoit désormais un taux de croissance de seulement 1,5 %, et ce, si la guerre prend fin cette année.
« L’économie est actuellement en proie à une grande incertitude, et cela est lié à la situation sécuritaire : combien de temps durera la guerre, quelle sera son intensité et une nouvelle escalade est-elle prévue. »déclare Karnit Flug, ancienne directrice de la banque centrale d’Israël et aujourd’hui vice-présidente de l’Institut israélien pour la démocratie.
Une baisse de 27% de la consommation privée
Début août, l’agence de notation américaine Fitch a abaissé la note d’Israël de A+ à A, après les dégradations similaires de Standard & Poor’s et Moody’s. Cette dévaluation pourrait entraîner une hausse des coûts d’emprunt du gouvernement.
« Nous pensons que le conflit à Gaza pourrait durer jusqu’en 2025 »Fitch a averti dans sa note, qui évoquait la possibilité de« d’importantes dépenses militaires supplémentaires, la destruction des infrastructures et des dommages plus durables à l’activité économique et aux investissements ».
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