Courson, Guedj, Brun, Le Foll, Vergriete… Michel Barnier continue de se heurter à des refus
Mayalène Trémolet / Crédits photos : Ludovic MARIN / AFP
Jérôme Guedj, Stéphane Le Foll, Philippe Brun, Alain Rousset, Patrice Vergriete… Michel Barnier continue d’essuyer des refus. A droite, on se chamaille sur les postes ministériels à pourvoir. A gauche, on traîne les pieds et la liste des candidats potentiels s’amenuise.
Refus sur refus : Michel Barnier peine à former son gouvernement et des rumeurs de sa démission ont circulé mercredi. Les obstacles s’accumulent pour le nouveau Premier ministre avec les macronistes, fermement opposés à une éventuelle hausse des impôts, et des élus LR qui posent leurs conditions. Et à gauche, des personnalités ferment la porte.
« Nous sommes dans une phase de confusion assez profonde »
Trop difficile, trop risqué, trop à perdre ou trop à droite… Les raisons de refuser d’entrer au gouvernement sont multiples au sein du Parti socialiste. Stéphane Le Foll, maire du Mans, déplore un manque de cap. « Nous sommes dans une phase de confusion assez profonde. Je ne voulais pas rejoindre un gouvernement dont je n’ai pas d’indications assez claires sur ce qu’il va faire », explique-t-il.
« Il est impensable de servir un Premier ministre de droite sous la tutelle du Rassemblement national »
Charles de Courson, député LIOT, passe son tour face à l’état des finances publiques, quand d’autres rejettent en bloc un gouvernement sous la tutelle de Marine Le Pen. A l’image de Karim Bouamrane, maire PS de Saint-Ouen. « Faire partie du gouvernement aurait été synonyme de compromission politique, de compromission idéologique et de compromission personnelle. Il était impensable de servir un Premier ministre de droite sous la tutelle du Rassemblement national », indique-t-il sur Europe 1.
Une série de refus qui illustrent bien la mission quasi impossible de Michel Barnier : former un gouvernement capable de satisfaire la droite et une partie de la gauche, avec des lignes rouges de tous côtés, mais pas de ligne claire.
europe1 Fr
