En demi-finales, les Français affronteront les Néo-Zélandais qui les ont battus il y a une semaine. Les Tricolores semblent avoir retenu les leçons de cette défaite pour s’imposer cette fois.
D’habitude, la revanche est un plat qui se mange froid. Les Bleuets ne veulent surtout pas laisser leur assiette refroidir. Ce dimanche, ils retrouveront les mêmes Néo-Zélandais qui les ont battus à la dernière seconde il y a une semaine. Un véritable choc, qui verra le vainqueur filer en finale. Pour le staff français, retrouver ces Néo-Zélandais est un défi tant ils sont talentueux, mais c’est aussi l’occasion d’affronter une équipe qu’ils connaissent déjà : « Pour les analyser, c’est un peu plus facile », explique Sébastien Calvet. « Mais ça ne veut pas dire que ce sera plus facile sur le terrain dimanche (rires). C’est une équipe qu’on connaît et on sait que c’est la meilleure de l’hémisphère sud. Après notre match de poule perdu contre eux, on n’a pas le droit d’être surpris. » En quelques jours, l’avis du manager français n’a pas vraiment changé sur ces Baby Blacks, qui ont pour l’instant signé trois victoires bonifiées en autant de sorties : « Je vais me répéter, mais on ne peut pas laisser le ballon à une équipe comme celle-là. Je l’avais déjà dit avant notre premier match. Si on leur laisse des munitions, on est puni. Mais on a aussi compris ce jour-là qu’on était capable de les battre. Et les joueurs en sont bien conscients. C’est une équipe à notre portée. »
Apprendre de ses erreurs
Lors de leur défaite cruelle face aux Kiwis, les Français avaient vécu une seconde mi-temps très compliquée avec seulement 28% de possession. Quarante minutes qui auront servi de leçon aux Bleuets, qui tenteront de garder un peu plus le ballon entre les mains durant cette mi-temps. Autre secteur qui avait souffert : la ligne de touche. Sans munitions propres, il sera difficile de déstabiliser cette défense néo-zélandaise. L’alignement de l’équipe de France devrait franchir un cap et aura un énorme rôle à jouer. Et enfin, il faudra que l’efficacité soit au rendez-vous, ce qui avait fait défaut à la France lors du match de poule.
Malgré une bonne première mi-temps, seuls onze points avaient été marqués et de nombreuses occasions avaient été gâchées. Dimanche, il ne faudra pas laisser passer trop d’occasions. « Il faudra être des tueurs, insiste Calvet. Quand on arrive dans les cinq derniers mètres, il faut être patient et faire les bons gestes, surtout contre une équipe de cette qualité. » Pour atteindre la finale et défendre leur titre jusqu’au bout, les « kids » savent ce qu’il leur reste à faire pour battre la Nouvelle-Zélande. Place à l’action.