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Coupe des Champions – Toulouse : Mauvaka, Cros, Dupont… Le club des six immortels

Ils ne sont plus que six joueurs à avoir participé aux neuf demi-finales précédentes au Stade toulousain depuis 2019, dont seulement deux titulaires à chacune de ces rencontres (Antoine Dupont et Pita Ahki). Tous ces incontournables débuteront encore dimanche, face aux Harlequins.

  • Cyril Baille (pilier gauche)

S’il était remplaçant lors de la première demi-finale de la série, au Leinster en 2019 (Clément Castets était alors titulaire), Cyril Baille s’est imposé comme le « roc » de la première ligne toulousaine. Devenu également le numéro un incontestable de l’équipe de France depuis 2020, le pilier gauche a joué un rôle prépondérant dans les succès toulousains ces dernières saisons. Considéré comme l’un des meilleurs joueurs du monde à son poste, il est aussi efficace dans les mêlées fermées qu’utile dans le jeu de course, où sa technique individuelle et sa capacité à faire vivre le ballon sont précieuses.

  • Peato Mauvaka (pute)

C’est l’homme des grands rendez-vous. En 2029, il profite des blessures de Julien Marchand et Leonardo Ghiraldini pour débuter, et se montre exceptionnel en fin d’année, au point d’être invité au Mondial japonais avec les Bleus. S’il a partagé le poste avec Marchand pendant de nombreuses années, en club et en national, il a également été capitaine lors de la finale de la Coupe des Champions remportée en 2021 après la suspension de son concurrent. Tête d’affiche de la campagne « européenne » cette saison, le surdoué Mauvaka a toujours été présent dans les matchs qui comptent.

  • François Cros (troisième ligne)

S’il y a un élément essentiel du peloton d’attaquant toulousain dans l’histoire récente, c’est bien lui. Certes, comme Baille, il était remplaçant lors de la mi-temps à Dublin car le staff avait tenté un coup de force en plaçant Tekori en troisième ligne. Mais il n’a plus jamais commis cette erreur et François Cros a été absolument décisif dans chacun des quatre titres obtenus par le Stade toulousain depuis. Car c’est le joueur qui sait tout faire, qui équilibre les huit premiers selon les besoins et qui parvient toujours à élever son niveau dans les rencontres XXL. Un atout majeur dans le jeu de stade.

  • Antoine Dupont (demi de mêlée)

Il semble que chaque génération dorée, quel que soit le sport, compte un joueur exceptionnel qui entraîne les autres dans son sillage. Dans ce cas, il s’agit évidemment d’Antoine Dupont. Considéré à juste titre comme le joueur le plus doué et le plus complet de la planète aujourd’hui, son influence dans le jeu et dans les victoires au Stade toulousain est immense. Décisif et flamboyant, capable d’être extrêmement fort dans les fondamentaux de la défense ou de l’occupation du pied dans les matchs serrés, il est aussi celui qui rassure sans cesse ses partenaires. Le capitaine incontournable.

  • Romain Ntamack (demi d’ouverture)

Quelque part, Romain Ntamack est l’héritier naturel. Fils d’Émile, qui faisait partie de l’équipe qui remporta pour la première fois la Coupe d’Europe en 1996 et qui remporta six Brennus, il grandit dans la maison rouge et noire. Et depuis l’âge de dix-huit ans, il est un acteur très important. S’il a connu ses premiers grands matches en club comme trois-quarts-centre ou comme remplaçant, il s’est rapidement imposé comme l’ouvreur évident de cet effectif. Le gardien du jeu toulousain, qui a toujours été décisif lors des rencontres éliminatoires. Bref, à seulement vingt-cinq ans, c’est déjà un véritable champion.

  • Pita Ahki (trois-quarts centre)

Ce n’est peut-être pas le nom le plus clinquant à première vue, même si tout le monde se rend compte de son incroyable apport depuis son arrivée à Ernest-Wallon en 2018. Pita Ahki est tout simplement indispensable à la réussite toulousaine. Il est le régulateur de la ligne des trois-quarts, à la fois leader défensif et pivot offensif. Capable de fixer ou percer les murs adverses, il possède également une lecture du jeu et une qualité de passe qui n’ont pas d’égal. Ensuite, il est d’une régularité impressionnante dans ses performances. Pas de surprise de le retrouver dans ce « club fermé ».

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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