Le 28 octobre 2023, le célèbre acteur de la série Friends Matthew Perry, 54 ans, a été retrouvé mort dans son jacuzzi. Huit mois plus tard, plusieurs personnes pourraient être inculpées.
Un nouveau rebondissement majeur dans cette affaire. Selon une source proche de l’enquête citée par les médias américains Personnes, « plusieurs personnes » devrait être inculpé huit mois après le décès de Matthew Perry. La décision finale sera prise par le procureur général de Californie, qui n’a pas encore souhaité commenter.
Une enquête pénale ouverte il y a un mois
Pour rappel, les autorités américaines ont annoncé le 21 mai l’ouverture d’une enquête pénale sur les circonstances de sa mort.
Selon le rapport du bureau de médecine légale du comté de Los Angeles, l’homme qui incarnait Chandler Bing dans la mythique série Friends est mort de « effets aigus » de prendre de la kétamine. Sa mort, initialement qualifiée d’accidentelle, fait désormais l’objet d’une enquête.
Dans un communiqué, la police de Los Angeles a indiqué il y a un mois qu’elle poursuivait son enquête avec l’aide de la police fédérale des drogues (DEA) et de la police postale des États-Unis (USPIS).sur la base du rapport médico-légal »pour comprendre pourquoi Matthew Perry avait une quantité importante de kétamine dans le sang à sa mort.
Problèmes de dépendance depuis des années
La kétamine, un anesthésique parfois utilisé à mauvais escient à des fins stimulantes ou euphorisantes, a été prise par l’acteur de manière supervisée dans le cadre de séances de thérapie contre la dépression. La question de savoir comment Matthew Perry, qui n’a pas eu de séance d’injection supervisée plusieurs jours avant son décès, s’est procuré de la kétamine est désormais au cœur de l’enquête.
Avant sa mort, l’acteur américain luttait depuis des années contre sa dépendance aux analgésiques et à l’alcool. Dans ses mémoires publiées l’année dernière, il confiait avoir subi 65 séances de sevrage, dépensant plus de neuf millions de dollars.
Matthew Perry avait également subi plusieurs interventions chirurgicales liées à ses problèmes de toxicomanie, dont une opération du côlon de sept heures en 2018, allant jusqu’à dire un jour : « Je devrais être mort. »