EN IMAGES – La capitale belge est envahie par des centaines de milliers de fleurs depuis jeudi. Elles sont visibles jusqu’à dimanche et offrent un paysage urbain atypique.
Comme tous les deux ans depuis 50 ans, un immense tapis de fleurs recouvre la Grand-Place, au cœur de Bruxelles. Mais loin des traditionnels motifs géométriques, l’édition 2024 a été confiée à un street-artiste, pour une création inspirée de la diversité des quartiers de la ville. Composé de 500.000 fleurs – essentiellement des dahlias de Belgique, mais aussi des bégonias, de l’herbe et des écorces colorées -, ce gigantesque tapis de 70 mètres sur 24 a pris forme jeudi 15 août. Des dizaines de bénévoles ont travaillé d’arrache-pied pendant plusieurs heures, sous un soleil radieux.
« Le tapis de fleurs est généralement très classique, plein de traditions. (…) nous voulions briser un peu cette tradition« , explique Océane Cornille, artiste liégeoise, à l’AFP.Je voulais parler de la diversité de Bruxelles, de tous ces quartiers (…) qui ont leur propre identité mais qui communiquent tous entre eux de manière très organique et naturelle« , ajoute-t-elle, expliquant qu’elle s’est inspirée du rhizome de la plante pour illustrer cette interconnexion qui est pour elle « la magie de Bruxelles« .
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Habituée à travailler sur des murs et peu familière des créations à base de fleurs, elle a dû s’adapter, faire des ajustements, notamment sur la gamme de couleurs à sa disposition : « Vous pouvez faire du street art avec n’importe quoi ! » Cette œuvre éphémère doit rester visible au cœur de la célèbre place de Bruxelles jusqu’au dimanche 18 août. Autre élément : la région bruxelloise a déposé en mars dernier une demande pour que le tapis de fleurs soit reconnu comme patrimoine immatériel par l’Unesco. Il faudra attendre décembre 2025 pour savoir s’il fera partie de la liste officielle de l’institution.