C’est déjà arrivé hier… et demain ? C’est le titre d’une exposition consacrée aux risques naturels dans le Cantal. Ni hier ni demain mais aujourd’hui, un énorme rocher détaché de son massif attend toujours de déterminer son sort, à Thiézac, où s’est produit cet été un impressionnant glissement de terrain. Le maire, pas fondamentalement inquiet, craint en revanche de faire exploser son budget.
A éliminer. C’est l’avis émis par les autorités compétentes concernant l’immense rocher qui s’est brisé dans la rivière Cère, au cours du mois d’août, lors d’un glissement de terrain survenu à Thiézac, à proximité d’un pont de la RN 122.
« J’en entends plus parler à Aurillac que chez moi », sourit Philippe Mourgues, le maire de cette commune de 600 habitants, où ce type de risque naturel fait partie du quotidien. Lorsqu’il descend à la préfecture de la ville, on lui demande « alors, où es-tu avec ton rocher ? »