Nouvelles locales

Côte d’Ivoire : Le président du Conseil européen annonce la mobilisation de fonds pour l’acquisition d’équipements de lutte contre le terrorisme

© Koaci.com – Jeudi 25 avril 2024 – 17h29

Charles-Michel



Le Président de la République, Alassane Ouattara a rencontré ce jeudi 25 avril 2024 en début d’après-midi au Palais Présidentiel avec Charles-MichelPrésident du Conseil européen dans le cadre d’une visite de travail en Côte d’Ivoire.

Après plus d’une heure d’entretien, le chef de l’Etat ivoirien et son hôte du jour se sont exprimés devant la presse, affirmant tous deux avoir eu un entretien dense et excellent, « couvrant quasiment non seulement la situation nationale en Côte d’Ivoire, situation sur le continent africain et la situation internationale.

Cliquez pour agrandir l’image

Alassane Ouattara et Charles-Michel ont également discuté de sujets d’intérêt commun.

Le Président de la République a, à cette occasion, renouvelé ses remerciements pour le soutien de l’Union européenne à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville.

Les deux hommes ont également fait le point sur la situation au Sahel, la guerre en Ukraine, ainsi que la crise à Gaza et donc au Moyen-Orient et la nécessité de trouver d’urgence une solution de paix et de permettre l’accès humanitaire à Gaza dès que possible. possible.

Cliquez pour agrandir l’image

Dans son discours, Alassane Ouattara a affirmé que lui et son hôte ont une totale convergence de vues sur toutes ces questions et a remercié Charles-Michel de l’éclairage qu’il a apporté sur la question de l’Ukraine et du Moyen-Orient.

Il a rassuré le président du Conseil européen que son pays est très attentif à la position de l’Union européenne sur toutes ces questions.

En échange, le président du Conseil européen, Charles-Michel a salué les efforts déployés en termes de travail pour garantir la stabilité de la sécurité juridique.

Selon lui, les investissements majeurs réalisés dans le domaine des infrastructures et les progrès très tangibles pour les populations sont visibles.

Il a également salué la politique du gouvernement en faveur des jeunes générations.

Charles Michel a rassuré les autorités ivoiriennes du soutien de l’Union européenne. 570 millions d’euros ont été mobilisés bilatéralement pour les pays membres de l’initiative d’Accra, une démarche qui vise à accompagner de manière très opérationnelle.

Cliquez pour agrandir l’image

Pour la Côte d’Ivoire, le Président a annoncé que la semaine prochaine, les Etats membres devraient en principe valider officiellement le la mobilisation des enveloppes supplémentaires pour permettre l’acquisition d’équipements, afin de lutter contre le terrorisme. Il s’agit notamment de drones, de véhicules et d’équipements destinés à collecter des informations et des renseignements.

Ci-joint les propos du Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et du Président du Conseil européen.

Alassane Ouattara.

« Je me réjouis de cette visite de travail et d’amitié que vous effectuez dans notre pays.

La Côte d’Ivoire et l’Union européenne entretiennent depuis des décennies d’excellentes relations de coopération de toutes sortes. Je me réjouis de la vitalité de la coopération économique et commerciale entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne, qui est également le premier partenaire commercial de notre pays et le premier investisseur en Côte d’Ivoire.

Monsieur le Président, nous venons d’avoir un entretien dense et excellent, couvrant presque non seulement la situation nationale en Côte d’Ivoire, la situation sur le continent africain et la situation internationale et nous avons donc pu évoquer des sujets d’intérêt commun.

Ces sujets incluent évidemment la nécessité de maintenir et de renforcer la vitalité de la coopération économique, les questions liées à la migration clandestine et la nécessité de renforcer nos mécanismes et systèmes de lutte contre la migration clandestine. Nous avons exposé tout ce que nous faisons dans ce domaine au niveau régional et bien au-delà et surtout en essayant de résoudre le problème des faux papiers et de traquer les passeurs. Nous avons également abordé la question importante de la lutte contre le changement climatique ainsi que la lutte contre le terrorisme. Sur la question du terrorisme, je voudrais réitérer nos remerciements pour le soutien de l’Union européenne à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville, que vous avez visitée hier. Nous avons également fait un état des lieux de la situation sous-régionale et mondiale, comme je l’ai dit, notamment la situation au Sahel, la guerre en Ukraine, ainsi que la crise de Gaza, donc au Moyen-Orient et la nécessité de trouver d’urgence une solution solution. la paix et permettre l’accès humanitaire à Gaza le plus rapidement possible. Nous avons évidemment une totale convergence de vues sur toutes ces questions et je voudrais vous remercier pour l’éclairage que vous nous avez apporté sur la question de l’Ukraine et du Moyen-Orient et vous dire que nous sommes très attentifs à la position du l’Union européenne sur toutes ces questions. Compte tenu des liens importants et privilégiés que nous entretenons avec l’Union européenne, je voudrais donc terminer en vous remerciant encore de votre visite en Côte d’Ivoire pour les échanges particulièrement fructueux que vous avez pris le temps d’échanger avec nous. Merci beaucoup Monsieur le Président. Merci et merci d’être venu en Côte d’Ivoire.

Charles-Michel

« Merci beaucoup, Monsieur le Président Ouattara. Merci pour votre hospitalité. C’est un grand privilège et un grand plaisir pour ma délégation et moi d’être présents dans votre beau pays. Merci pour les échanges denses, substantiels et fructueux qui Nous avons pu avoir des discussions sur les questions des relations bilatérales, mais aussi sur la situation régionale continentale, et sur certaines questions géopolitiques. Certains points du côté européen ont été sincèrement appréciés. Nos relations bilatérales reposent sur deux principes. essentiel, le respect et la confiance, c’est quand il y a respect et confiance, qu’il y a la volonté de partager un agenda commun de priorités communes dans le domaine du changement climatique et des défis qui en découlent que ce soit les défis liés à l’énergie situation les défis liés à la forêt ou à la déforestation avec un secteur extrêmement important qui nous rapproche du secteur du cacao puisque nous sommes, l’Union européenne, un partenaire commercial économique au-delà de ce secteur mais y compris dans ce secteur également.

Merci pour la bonne coopération afin d’avancer afin de vérifier également que les investisseurs privés peuvent bénéficier d’une situation macro-financière et macroéconomique qui soit stable, soit positive, soit favorable. Merci pour les efforts qui sont déployés en termes de travail pour garantir la stabilité de la sécurité juridique. Nous avons su faire face à la situation et au contexte économique. On voit bien les investissements majeurs réalisés dans le domaine des infrastructures et les progrès très tangibles pour les populations. On voit aussi de très grandes ambitions pour répondre aux besoins et aux préoccupations des jeunes générations, c’est tout à fait essentiel et on voit aussi les efforts dans le domaine social en termes de santé et en termes d’éducation. Nous avons pu aborder la coopération de manière très opérationnelle et pratique pour aborder conjointement un sujet d’intérêt commun qui est la question de la mobilité et la question de la migration. Et je pense que nous avons un intérêt commun à ce que ce soient les dirigeants politiques africains et européens qui décident ensemble qui est en mesure de pouvoir passer du côté européen ou vice versa et nous devons donc proposer des voies de migration légales et nous mobiliser ensemble contre les groupes criminels qui exploitent le malheur, le désespoir et la misère de manière cynique. Nous avons eu une bonne conversation sur ces questions d’identification et de nationalité et nous voyons que nous avons trouvé le moyen de bien coopérer sur le sujet. Avec certains de nos États membres, mais aussi avec l’Union européenne dans son ensemble, je vous remercie pour les informations et les idées très importantes que vous avez fournies sur ce sujet. Et puis nous voulons souligner le rôle essentiel joué dans le domaine de la stabilité et de la sécurité dans les affaires régionales par votre pays et par les autorités de votre pays. Nous vous remercions vraiment pour cette opportunité hier de visiter et de voir de manière très, très directe le travail et la qualité, l’excellente expertise pour essayer de développer la formation, la préparation, le renforcement des capacités pour faire face à cette menace terroriste qui est un menace qui n’est pas spécifique à ce pays puisque c’est une menace à laquelle nous devons faire face partout dans le monde et y compris dans le cadre régional. J’espère que l’initiative pourra continuer à se développer. Dans tous les cas, vous pouvez compter sur le soutien de l’Union européenne. Pas seulement pour la Côte d’Ivoire, mais plus largement dans un cadre régional puisque sur les quatre dernières années, 570 millions d’euros ont été mobilisés bilatéralement en faveur des pays membres de l’initiative d’Accra. C’est une démarche qui vise à accompagner de manière très opérationnelle.

Pour la Côte d’Ivoire par exemple, la semaine prochaine, les États membres devraient en principe valider officiellement le la mobilisation des enveloppes supplémentaires pour permettre l’acquisition d’équipements de lutte contre le terrorisme, notamment de drones, de véhicules et d’équipements de collecte d’informations et de renseignements.

Merci encore pour cette amitié, merci pour cette coopération sincère et loyale. Merci également pour nos conversations et nos échanges d’avoir su faire un effort pour comprendre dans ses grandes lignes les sujets géopolitiques que nous devons aborder, que ce soit la situation de cette guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, la situation au Moyen-Orient. Et comme j’ai pu vous l’indiquer à propos du Moyen-Orient, l’Union européenne a adopté il y a quelques semaines une position très ferme qui s’appuie sur plusieurs axes particuliers. Nous voulons la protection des civils, bien sûr la libération des otages israéliens, mais aussi la protection des civils à Gaza et pourtant l’accès humanitaire est urgent. Un cessez-le-feu est essentiel pour permettre l’accès humanitaire et nous sommes absolument convaincus que tout doit être fait pour éviter des escalades régionales et revenir à la solution à deux États et revenir à un processus de négociations politiques, un processus de paix. Encore une fois, un immense merci, toute ma gratitude pour cette rencontre et pour votre hospitalité, cher Président Ouattara. Merci beaucoup ».

Wassimagnon

Par Koaci

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page