Wendie Renard n’a pas digéré la perte du brassard dans l’équipe française décidée par Corinne Diacre alors qu’elle était à la tête du bleu.
Les six années passées par Corinne diacre à la tête de l’équipe française n’auront pas été une rivière calme pour ses joueurs. Mette en évidence par les attaques formulées par plusieurs dirigeants à la place de l’ancien sélecteur de tricolore. C’est également le Putsch provoqué par Wendie Renard à l’hiver 2023 qui précipitera sa perte.
Alors que le défenseur emblématique de l’Olympique Lyonnais a annoncé sa décision de retirer l’équipe française en appelant à des changements majeurs, les dirigeants de la FFF n’ont pas hésité à sacrifier le Nordur pour nommer Hervé Renard. Point final de la guerre larvifiée entre le technicien central du nord et plusieurs de ses joueurs emblématiques, dont Wendie Renard donc, mais aussi Amandine Henry ou Gaëtane.
Ce conflit avait gagné les deux derniers joueurs cités pour être mis à l’écart tandis que le défenseur central de Lyon a été supprimé le brassard. Une rétrogradation difficile à vire pour la Martinicase alors qu’elle reconnaissait sans difficulté dans une longue interview donnée à L’équipe.
Corinne Diacre avait nettoyé Wendie Renard
«C’était une période très difficile. Elle a dit. Ceci est insidieusement réglé. J’étais une ombre de moi sur le sol. Je commençais à parler de toute façon à mes proches, j’étais constamment sur la défensive. Cela devient donc problématique parce que je n’étais pas éduqué comme ça. Ce n’était plus Wendie. »»
«J’ai également consulté un psychologue du sport pour me faire du bien. C’était une période où j’avais beaucoup de colère en moi. Il était nécessaire de le faire ressortir, de comprendre pourquoi et de trouver un équilibre. Mon entourage m’a beaucoup aidé pendant cette période, elle a continué. Petit à petit, j’ai refait surface. J’ai retrouvé la confiance, en particulier dans les périodes d’OL où j’ai été soutenu. C’est comme ça. En tout cas, il forge le personnage, il vous fait prendre conscience de beaucoup de choses. Et après, la vie continue. Il n’y a pas de mort d’un homme. Au contraire, je pense qu’aujourd’hui, je sais ce qui est encore mieux et ce qu’un joueur peut attendre d’un personnel ou d’un entraîneur. »»