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Coquerel juge la réaction de Netanyahu face à Macron « insultante »

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Invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat », le député LFI a estimé qu’« il fallait arrêter d’armer Israël ».

C’est assez rare pour être noté. Au lendemain de l’appel d’Emmanuel Macron à arrêter les livraisons d’armes à Israël « pour diriger les combats à Gaza », les Insoumis saluent l’initiative du président de la République. Si l’Élysée a ensuite souligné le« une amitié sans faille » que la France porte à l’État hébreu, en guerre à la fois contre le Hamas à Gaza et contre le Hezbollah au sud du Liban, ils ont sévèrement dénoncé la réponse de Benyamin Netanyahou qui a exprimé son « honte » envers le chef de l’Etat. Sur les traces de la militante pro-palestinienne Rima Hassan et de la députée Mathilde Panot, Éric Coquerel a bien voulu « prenez le point ».

Même si la France ne livre pas de matériel militaire à Tel-Aviv, l’élu de Seine-Saint-Denis a jugé dimanche que« Nous avons dû arrêter d’armer Israël, avec toutes les armes servant au génocide en cours à Gaza ». Invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat », le président de la Commission des Finances a même décrit « modéré » la réaction de la présidence aux déclarations du Premier ministre israélien. Qui a livré un chargement « assez étonnant, presque insultant » envers Emmanuel Macron. Selon lui, « Au minimum, l’ambassadeur israélien aurait dû être convoqué. »

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« Crimes de guerre »

Un an après le 7 octobre, Éric Coquerel refuse toujours de donner un caractère terroriste à l’attentat. « Ce sont des crimes de guerre (…) Ce n’est pas un élément qui peut être extrait du contexte global de ce qui se passe depuis des décennies entre Israéliens et Palestiniens »il tonna, assimilant « les auteurs » de ces actes et « qu’est-ce que ça fait » Benjamin Netanyahu dans l’enclave palestinienne. Les deux devraient être « traduit devant un tribunal international », il a plaidé.

Alors que 1 200 personnes, dont 42 Français, ont été tuées ce jour-là, est-il nécessaire d’observer une minute de silence à l’Assemblée nationale ? Même si l’élu ne s’y oppose pas, il exhorte la classe politique à « Arrêtons avec les doubles standards ». « Le 7 octobre est insupportable, mais ce qui se passe à Gaza est tout aussi insupportable et encore plus si l’on regarde le nombre de victimes »il a insisté. Et d’ajouter : « Nous ne devons pas choisir nos victimes, aucune victime civile, c’est insupportable du côté israélien comme du côté palestinien. »

Autre dossier brûlant évoqué lors de l’émission, le budget 2025, qui sera présenté le 10 octobre en Conseil des ministres. Opposé au projet de loi de finances (PLF) de Michel Barnier, qui prévoit 60 milliards d’euros d’économies (40 milliards de coupes et 20 milliards de recettes supplémentaires), Éric Coquerel a estimé que la France « n’est pas en faillite ». Même si la situation financière est « grave » Et « inquiétant ». Au-delà du « quoi qu’il en coûte » déployé pendant la crise sanitaire, « les déficits ont explosé à cause de la réduction des recettes de l’État depuis des années »accuse les Insoumis, qui refusent « le record historique » programme « réduction des dépenses publiques ». L’occasion de s’attaquer aux carences du gouvernement précédent, responsable de la dégradation brutale des comptes publics (déficit du PIB de 6,2% en 2024) : « Soit ils ont menti consciemment, soit ils ne se rendent pas compte de l’impact délétère d’une politique d’offre et de compétitivité. »

Concernant l’équilibre fragile du gouvernement, Éric Coquerel a finalement moqué la stratégie d’Emmanuel Macron au « construction d’une pseudo-majorité relative », combinant le bloc central avec la droite, ce qui « serait supérieur à celui du Nouveau Front Populaire (PFN)». Selon lui, cela « L’aréopage théorique ne sera pas à la hauteur des attentes. » Encore moins lors de l’examen du budget, où le Président de la République devrait « toujours » vous retrouvez en minorité. « Il y aura des défections »a-t-il souligné, faisant référence à la menace de Gérald Darmanin de ne pas voter pour le PLF si les hausses d’impôts évoquées étaient confirmées. Dans cette équation, Éric Coquerel n’est guère optimiste : « Ce gouvernement ne survivra pas à l’hiver ».

Cammile Bussière

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