Coopération franco-italienne face à l’immigration clandestine : le projet de Bruno Retailleau au G7 des ministres de l’Intérieur : Actualités
Le ministre français de l’Intérieur souhaite la création d’une « unité opérationnelle de recherche » avec l’Italie à partir de 2025, basée à Vintimille et rattachée à l’office de lutte contre le trafic illicite de migrants.
Présent en Italie le 4 octobre pour le G7 des ministres de l’Intérieur, Bruno Retailleau rencontrera son homologue italien Matteo Piantedosi. L’occasion pour lui de présenter un projet commun de coopération en matière de lutte contre l’entrée clandestine des migrants. Comme le révèle Europe 1, le ministre français souhaite, en effet, la création d’une « unité opérationnelle de recherche » (URO) commune avec les Italiens pour mieux lutter contre l’immigration clandestine. Cette unité serait basée à Vintimille, rattachée à l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM) et pourrait être mise en place dès l’année prochaine.
L’exemple italien
L’URO comme le souhaite Bruno Retailleau sera composée d’agents des forces de l’ordre des deux pays, d’enquêteurs spécialisés dans la lutte contre l’immigration clandestine, précise Europe 1. Objectif : mieux identifier les migrants et les réseaux de passeurs, et améliorer la collecte et l’analyse des données. du renseignement criminel.
Avec une baisse de 65 % des entrées clandestines de janvier à août de cette année par rapport à la même période en 2023, le gouvernement de Georgia Meloni apparaît comme un exemple en la matière aux yeux du ministre français. A l’inverse, l’Espagne fait face à une pression migratoire croissante, avec +63% d’entrées illégales – suivant donc la courbe inverse de l’Italie. Dans l’entourage de Bruno Retailleau, la « passoire » espagnole serait une source d’inquiétude. Mais pas pour le Premier ministre Pedro Sanchez, qui considère l’immigration comme une source de développement. Selon Europe 1, Bruno Retailleau devrait prochainement rencontrer des représentants du gouvernement socialiste espagnol pour remettre le sujet sur la table.
publié le 4 octobre à 10h51, Sabrina Guintini, 6Medias
