L’assistant vocal Siri est accusé d’enregistrer et de traiter massivement les conversations privées sans le consentement des utilisateurs.
La Ligue des droits de l’homme (LDH) s’est plainte à nouveau à Apple avec le bureau du procureur de Paris, sur la base du témoignage d’un employé de formulaire devenu dénonciateur. L’assistant vocal Siri est accusé d’avoir enregistré et traité des conversations privées massivement sans le consentement des utilisateurs.
Un dénonciateur révèle un système d’écoute répandu
Thomas Le Bonniec, 29 ans, pour former l’analyste pour Apple en Irlande, soulève le voile sur le projet «Crowd Collect». À Cork (Irlande), des centaines d ‘«évaluateurs Siri» ont été chargés d’écouter et de transciber quotidiennement des milliers d’enregistrements capturés par l’assistant vocal, souvent à l’insu des utilisateurs. Chaque analyste a dû traiter 1 300 enregistrements par jour, notamment des conversations intimes, des données médicales, des opinions politiques et même des amoureurs.
Une pratique puissante
La plainte déposée par LDH souligne que la thèse violerait le règlement général sur la protection des données (RGPD), qui nécessite le consentement «éclairé» des utilisateurs. Cette action en justice intervient à un moment où, aux États-Unis, Apple se prépare à sortir 95 millions de dollars dans le cadre d’une accusation similaire pour des accusations similaires.
Apple se défend
Apple Mainasters que «Siri a été conçu dès le début pour protéger la confidentialité des utilisateurs». Il affirme que seulement 0,2% des demandes sont traitées et que les données ne sont jamais vendues ou utilisées à des fins de marketing. Cependant, certains utilisateurs rapportent une coïncidence inquiétante entre leurs conversations et les annonces ciblées qu’ils reçoivent.
Un plus large des géants numériques
Selon le dénonciateur, cette pratique ne se limite pas à Apple. Google, Microsoft et Amazon auraient utilisé des méthodes similaires pour leurs assistants vocaux assistants. Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la vie privée à l’ère des assistants vocaux et de l’intelligence artificielle.
Les tribunaux français devront désormais déterminer si ces pratiques constituent effectivement une violation de la vie privée et un traitement illégal des données personnelles, comme le LDH maintient dans sa plainte.
«Des choses très intimes, voire violentes»: Apple ciblé par une plainte, accusé d’avoir enregistré des conversations grâce à Sirihttps: //t.co/7plhqxpybx pic.twitter.com/gnilikzi12
– BFM Business (@BFMBusiness) 14 février 2025