Le ministre israélien des Finances Betsalel Smotrich a été pris d’assaut par les médias à la suite de ses déclarations sur l’aide humanitaire à Gaza. Face à l’indignation internationale, Smotrich tente de clarifier sa position, affirmant que ses propos ont été sortis de leur contexte.
« J’ai l’habitude d’être diabolisé dans le monde entier », a déclaré Smotrich à la radio publique. PeutIl a rejeté les accusations selon lesquelles il soutenait l’idée d’affamer les Gazaouis. Il a insisté sur le fait que son message principal était la nécessité de conditionner l’aide humanitaire à la libération des otages israéliens.
Le ministre explique sa position : « Moralement, il faut lier l’entrée de l’aide humanitaire au retour de nos otages, qui est aussi un enjeu humanitaire. » Il souligne le contraste entre la situation des otages « croupissant dans les tunnels » et ce qu’il considère comme un « chouchoutage » de Gaza par l’aide internationale.
La controverse a éclaté à la suite de déclarations faites lors d’une conférence au cours de laquelle Smotrich aurait déclaré : « Personne ne nous laissera faire mourir de faim deux millions de civils, même si cela peut être justifié et moral jusqu’au retour de nos otages. » Ces propos ont déclenché une vague d’indignation, obligeant le ministre à clarifier sa pensée. Il maintient que sa déclaration visait à souligner les contraintes internationales auxquelles Israël est confronté dans sa gestion du conflit de Gaza.
La controverse survient dans un contexte de tensions croissantes autour de la situation humanitaire à Gaza et des efforts diplomatiques visant à libérer les otages israéliens.