Contrôles positifs pour Jannik Sinner : « Il faut aller plus loin pour distinguer contamination et dopage », estime l'Agence internationale de contrôle
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Contrôles positifs pour Jannik Sinner : « Il faut aller plus loin pour distinguer contamination et dopage », estime l’Agence internationale de contrôle

L’Italien Jannik Sinner a été blanchi après avoir été contrôlé positif au clostebol à deux reprises. La contamination n’était « pas intentionnelle » selon le joueur.

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Jannik Sinner lors d'un match contre Alexander Zverev en demi-finale à Cincinnati, Ohio, le 18 août 2024. (MARK LYONS/EPA)

« Scientifiquement, il faut absolument aller beaucoup plus loin pour distinguer contamination et dopage »a déclaré Valérie Fourneyron, présidente de l’Agence internationale de contrôles, mercredi 21 août sur franceinfo, après que le joueur de tennis Jannik Sinner a été blanchi suite à deux contrôles positifs au clostébol. Le joueur a expliqué que sa contamination « ce n’était pas intentionnel. »

« Nous manquons clairement d’études scientifiques suffisantes pour pouvoir placer tous ces cas, qui semblent se multiplier, dans un camp ou dans l’autre. »ajoute le président de l’Agence de contrôle internationale et ancien ministre des Sports, « et qui peuvent être, excusez-moi, mais de bonnes excuses. »

Elle croit néanmoins que « La lutte contre le dopage a beaucoup progressé ». « On est passé de contrôles urinaires un peu systématiques à une lutte plus intelligente, plus qualitative, avec de plus en plus de substances que l’on connaît, de plus en plus de techniques de laboratoire »explique Valérie Fourneyron.

« Elle fait des progrès significatifs, mais quand on aborde la lutte contre le dopage, il faut toujours rester humble. »elle explique et se prépare à retester les échantillons, en cas de découverte de « nouvelles substances ».

« Dans ces sujets de contamination qui semblent se multiplier, il est clairement nécessaire que la rigueur scientifique qui étaye les conclusions soit beaucoup plus partagée »elle conclut, « et sur ce sujet, avec l’Agence mondiale antidopage, il y a encore du travail à faire. Tous les sportifs doivent être traités de la même manière. »

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