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Contrôler sa maison avec la pensée ? Une nouvelle alternative aux puces Neuralink, sans intervention invasive

Contrôler sa maison avec la pensée ? Une nouvelle alternative aux puces Neuralink, sans intervention invasive


Il s’agit d’un moyen de retrouver son autonomie lorsqu’une maladie dégénérative frappe. Les implants cérébraux sont en plein essor, notamment grâce à la portée de la technologie Neuralink, sous l’impulsion d’Elon Musk. L’idée de ces solutions est de permettre aux gens de contrôler les objets connectés par la pensée.

Mais pour cela, il faut équiper les utilisateurs d’une puce, explique New Atlas. Or, la mise en place de cet outil nécessite une intervention chirurgicale pour le placer au plus près du cerveau. C’est seulement à cet endroit que les principales solutions parviennent à capter les signaux à l’intérieur du crâne et à retranscrire ces informations dans l’ordre.

La possibilité de mettre en œuvre la solution à vie, sans changer son mécanisme

Jusqu’à présent, le défi consistait à réduire la taille de la puce pour limiter au maximum l’impact de l’opération sur le patient. A ce jeu, c’est l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) qui a montré les meilleurs résultats, avec une puce bien plus petite que Neuralink. Il faudra toutefois désormais compter avec Synchron.

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Cette société américaine vient d’annoncer la première utilisation d’une enceinte connectée Amazon Alexa utilisant sa technologie. Cette fois, il n’y a pas de puce à implanter, les signaux sont récupérés grâce à une stentrode, un petit réseau d’électrodes placé à l’intérieur d’un vaisseau sanguin du cerveau via la veine jugulaire, qui traverse le cou.

Grâce à cette technique, il n’est plus nécessaire d’ouvrir le crâne d’un patient pour y insérer une puce. La procédure est loin d’être aussi invasive que les solutions précédentes et présente l’avantage de pouvoir être réalisée dans un plus grand nombre de cliniques. Surtout, l’Agence fédérale des médicaments (FDA) pourrait autoriser son implantation à vie, contrairement à certaines puces cérébrales.

Aujourd’hui, dix patients ont bénéficié de la technologie de Synchron. En revanche, la stentrode ne comporte que 16 électrodes. C’est bien moins que les 1 024 de la puce Neuralink. Les ambitions sont donc moindres pour Synchron, qui doit se concentrer sur des tâches plus spécifiques avec des interfaces personnalisées.

Il est difficile d’imaginer vivre dans un monde moderne sans accès aux appareils connectés.

Pourtant, la technologie ravit Mark, un homme de 64 ans atteint de la maladie de Lou Gehrig. Cette maladie neurodégénérative provoque une paralysie progressive des membres et du tronc. Mais grâce à Synchron, il croit que « Pouvoir gérer des aspects importants de son environnement et contrôler l’accès aux divertissements lui redonne l’indépendance qu’il est en train de perdre. ».

« L’intégration de la technologie intelligente et de mon interface cerveau-machine est quelque chose qui me passionne vraiment. Il est difficile d’imaginer vivre dans notre monde moderne sans la possibilité d’accéder ou de contrôler les appareils connectés qui sont si présents dans ma vie quotidienne. »Mark l’a expliqué dans un communiqué.

Plus tôt cette année, Synchron a réussi à faire utiliser à l’un de ses sujets un casque de réalité virtuelle Apple Vision Pro. Il a pu taper des messages texte et jouer au solitaire en utilisant une combinaison de suivi optique et de sélection de pensées. Bien que prometteuse et soutenue par Bill Gates et Jeff Bezos, la société pourrait être à dix ans d’obtenir son autorisation de commercialisation.

GrP1

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