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« Contrôle total », les vingt dernières minutes, le rêve de Luis Enrique pour Paris la saison prochaine ?

Au stade Pierre-Mauroy (Villeneuve-d’Ascq),

Nous pensions tous qu’ils allaient recommencer. Après Nantes, Brest, Monaco, Lille, voire Strasbourg, l’Olympique Lyonnais a, ces dernières semaines, inversé des situations très mal engagées. Et, même si, à la mi-temps de la finale de Coupe de France samedi, il était difficile de les voir combler un retard de deux buts, la réduction de l’écart par Jake O’Brien (55e) a fait retentir un refrain. un match bien connu des supporters lyonnais.

Tutututut, l’OL était de retour et était prêt à jouer un mauvais tour au Paris Saint-Germain. A tel point que, quand Gianluigi Donnarumma a réalisé, on ne sait toujours pas comment, un arrêt fou pour repousser la tête puissante de Nicolas Tagliafico (64e), on s’est dit que Paris commençait à avoir la bouche tremblante. Pierre Sage a dû penser la même chose en amenant sur le terrain toutes ses forces offensives.

« C’était plus compliqué »

Mais la tête du latéral gauche argentin était la dernière véritable occasion pour les Lyonnais de faire frissonner les supporters parisiens. Pendant trente minutes, et surtout les vingt dernières, Paris a réalisé une performance incroyable dans la garde du ballon, dans la gestion des espaces, dans la recherche des intervalles… Cela en aurait marre de jouer au football (quand on est adversaires).

Vingt minutes durant lesquelles l’OL, bien que contraint de pousser pour égaliser, s’est retrouvé asphyxié dans son camp, sans possibilité d’insuffler le danger sur le but italien. Une leçon de maîtrise. « Il y avait beaucoup de fatigue, avec toute l’énergie dégagée depuis le début du match, mais on a aussi affronté de grands joueurs qui savent garder le ballon, ils étaient en contrôle total, pour nous, c’était un peu plus compliqué, » a expliqué Alexandre Lacazette.

Les mêmes compliments sont sortis de la bouche de Pierre Sage, l’entraîneur lyonnais : « Ils ont la capacité de garder le ballon, c’est difficile de leur reprendre le ballon, même quand on est bien organisés. » Et les joueurs offensifs, comme Baldé, Fofana ou Nuamah n’avaient rien à se mettre sous la dent, même lorsque l’OL avait une supériorité numérique, entre le moment de la blessure de Barcola et son remplacement par Kang-in Lee (entre la 81e et la 85e minute de jeu).

Encore mieux sans Mbappé ?

Moins visible que Fabian Ruiz lors de la première partie du match, Vitinha s’est transformé, durant les vingt dernières minutes, en chef d’orchestre de luxe, distribuant le jeu, enchaînant feintes de corps et changements de direction. Une vraie douceur. « Dans son agressivité, dans son utilisation du ballon, dans sa capacité à défendre, c’est le meilleur joueur de la saison et pourtant nous en avons de très bons. Il a été exceptionnel », a salué Luis Enrique après la finale remportée par son équipe.

Alors oui, l’entraîneur espagnol a bien annoncé, il y a quelques jours, des « changements tactiques et d’équilibre » la saison prochaine. Mais il pouvait s’appuyer sur ces vingt minutes comme modèle de gestion. D’autant qu’avec le départ de Kylian Mbappé, on imagine que des joueurs plus « collectifs » viendront s’ajouter à cette équipe. « On ne le remplace pas (Kylian Mbappé) ! C’est l’équipe qui le remplacera, non pas un joueur mais cinq ou six, promet l’ancien entraîneur du Barça. Nous devrons nous améliorer. »

Prêt pour la Ligue des Champions

Améliorer pour se mettre encore plus la tête dans le seau de l’OL et des autres équipes ? Une boucherie. A moins que l’objectif ultime soit de répéter ce genre de performance lors des gros, très gros matches de Ligue des Champions, comme une demi-finale avec retour au Parc des Princes (oui, on met un peu le sel dans la plaie), par exemple . « Nous voulons entrer dans l’histoire et gagner cette Ligue des champions. Je ne sais pas quand nous le gagnerons, mais nous y arriverons », a assuré l’Espagnol.

Alors imaginez Vitinha au niveau de cette saison, Fabian Ruiz qui réitère sa prestation du soir et Warren Zaire-Emery qui prend un verre et retrouve un peu de fraîcheur ? Le tout accompagné de Dembélé et Barcola qui combinent comme jamais et parviennent à faire des différences individuelles. Saupoudrez le tout d’un vrai 9 qui frappe but après but et nous serons proches du Bayer Leverkusen de cette saison.

Certains diront que le rêve est toujours possible. Mais, en même temps, comme dirait quelqu’un d’autre, voici ce qu’a annoncé Luis Enrique en février : « Si tout se passe bien, je suis convaincu que nous aurons une bien meilleure équipe que celle de cette année, j’en suis convaincu. , tant en défense qu’en attaque, au milieu, sur la tactique, le physique. » Nous vous le souhaitons en tout cas.

Cammile Bussière

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