Contribution exceptionnelle : Amazon va « payer » mais prévient de la perte d’attractivité fiscale : Actualités
Le directeur général d’Amazon France Frédéric Duval a déclaré lundi que l’entreprise « payerait » la contribution exceptionnelle ciblant les grandes entreprises si elle était votée, mais a prévenu de la perte d’attractivité fiscale que cela représenterait pour la France.
« Oui, nous paierons – si c’est décidé – l’impôt, nous sommes une entreprise légaliste, nous appliquons la loi », a affirmé M. Duval lundi sur RTL.
Le patron d’Amazon France a toutefois refusé de se prononcer sur le bien-fondé d’un tel système.
« Je n’ai pas besoin de dire si c’est normal ou si ce n’est pas normal, ce que je sais c’est que quand on regarde l’attractivité d’un pays, on regarde aussi la fiscalité », a-t-il déclaré. a-t-il commenté.
Interrogé sur l’éventuelle pérennité de cet apport exceptionnel, M. Duval a réitéré qu’il était nécessaire « pour que l’attractivité de la France (reste) importante ».
Sur ce que représenterait financièrement une telle contribution, il a affirmé n’avoir « pas regardé ».
Frédéric Duval a indiqué que le géant américain de la vente en ligne a payé en France « un peu plus de 500 millions d’euros d’impôts » pour « environ 10 milliards de chiffre d’affaires ».
Amazon France emploie 24 000 personnes en France.
Les députés de la commission des Finances ont validé vendredi la hausse temporaire de la fiscalité des grandes entreprises voulue par le gouvernement, une « contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises » qui doit être instaurée pour deux ans.
publié le 21 octobre à 11h26, AFP