Les nouvelles les plus importantes de la journée

contrée en mêlée, l’UBB espère Ben Tameifuna

contrée en mêlée, l’UBB espère Ben Tameifuna

Des mêlées comme tant d’autres…

Les mêlées ressemblent à autant de séances de torture. Les derniers instants de la demi-finale entre les Bordelais et les Parisiens, qui ont failli s’avérer fatals à l’UBB, ont été rythmés par ces phases de jeu douloureuses. Orchestrée dès le début du match, la domination du Stade Français s’est révélée particulièrement intense dans le money-time. Yannick Bru l’a reconnu, même s’il a cherché à nuancer le constat.

« Notre conquête était un peu en difficulté. En début de match, on était encore présents sur les mauls », a observé l’entraîneur bordelais avant de souligner le poids des absences : « On joue sans nos deux droitiers, Sipili Falatea et Ben Tameifuna, il n’y a pas beaucoup de clubs qui se passent de leurs deux droitiers titulaires. Nous avons payé pour cela. Mais nous avons réussi à gagner. »

L’absence du premier nommé était confirmée depuis longtemps. En revanche, celle du droitier tongien, sans doute l’un des attaquants bordelais les plus titrés, a constitué l’un des gros coups avant cette demi-finale. Capable d’apporter tout son impact à travers ses charges dans le jeu en cours, sa présence est un gage d’appui sur les phases statiques.

« Nous avons pris la décision de ne pas aligner Ben pour lui permettre, peut-être, de revenir la semaine prochaine »

Victime d’une petite luxation de l’épaule face au Racing 92, Ben Tameifuna n’a pas pu tenir sa place face au Stade Français. Une décision empreinte de précaution que Yannick Bru avait justifié, vendredi, par l’espoir de l’aligner en finale en cas de qualification.

Un vœu qu’il a encore formulé samedi soir : « Il est un peu tôt. Evidemment, nous avons pris la décision de ne pas aligner Ben (Tameifuna) aujourd’hui pour lui permettre, peut-être, de revenir la semaine prochaine. » Le conditionnel reste en vigueur. Mais le manager l’espère vivement.

Toulouse compte ses piliers

Ce retour de poids ne serait pas neutre avant une finale de Top 14. D’autant que les Toulousains ont également été mis à mal dans ce secteur de jeu par les Rochelais vendredi soir. Fragilisée dans son axe droit par la blessure du deuxième ligne Emmanuel Meafou, la mêlée des champions de France en titre a subi un nouveau coup dur suite à la fracture du péroné de Cyril Baille.

Alors qu’elle avait déjà dû composer avec la longue blessure de Nepo Laulala, qui a laissé Dorian Aldegheri seul avec l’essentiel des responsabilités sur la droite de la première ligne, elle n’en avait pas besoin.

Sans surprise, Ugo Mola s’est employé à minimiser ces obstacles vendredi soir : « Je pense que nous avons utilisé le 14 en première ligne cette année. Alors j’ai envie de vous dire qu’il y aura un joli 1, un joli 3, un joli 17 et un joli 23. (…) David Ainu’u et Joel Merkler, ce sont des jeunes joueurs formés au club. Et si ceux que l’on espérait en début de saison, à savoir Cyril Baille et Nepo Laulala, seront en tribune, c’est comme ça : c’est la vie d’un groupe. »

Il est probable que l’éventuel retour de Ben Tameifuna ne suffira pas à faire changer d’avis le manager du Stade Toulousain. Mais ses mensurations (1,82 m/148 kg) pourraient encore mettre à mal son flegmatisme.

Quitter la version mobile