Buts : Lacazette (22e), Benrahma (26e) & M. Fofana (84e) pour l’OL // Ben Yedder (2e & 60e) pour l’ASM
L’histoire retiendra que c’est Malick Fofana, 19 ans, qui a donné un 12 au Paris Saint-Germain.e titre de champion de France. En marquant le but de la victoire contre Monaco (3-2) ce dimanche, permettant à l’OL de signer une nouvelle victoire pleine de panache et de poursuivre sa fantastique remontée, les jeunes Lyonnais ont aussi officiellement éteint le suspens quant à l’identité du vainqueur du championnat, le le club de la capitale (70 points) compte désormais 12 points d’avance sur le vice-champion monégasque (58) à trois journées de la fin. Le suspense demeure cependant presque partout dans la course à l’Europe. Lyon n’est, à l’heure actuelle, qu’à deux points du 6e Lens, en déplacement à Marseille ce soir. Et Monaco n’a que deux points d’avance sur Brest, et trois points sur Lille.
Ben Yedder a inscrit le triplé
Le brouillard de fumigènes n’avait pas encore eu le temps de se dissiper lorsque Wissam Ben Yedder, à l’issue d’un mouvement net dans la surface lyonnaise, lançait le match sur les mêmes bases que Rennes-Brest qui venait de conclure. (0-1, 2e). La suite fut presque aussi folle, puisqu’après le but du break refusé à Folarin Balogun sur une œuvre du bonbon Maghnes Akliouche (11e).e), et une minasse de Youssouf Fofana (19e), Monaco se fait renverser en quatre minutes par son hôte, qui décide de prendre les commandes. Alexandre Lacazette a d’abord planté son 16e but de la saison en Ligue 1, après un centre de Saïd Benrahma sur lequel Radosław Majecki a été trompé par le duel fantôme Kehrer-Matić (1-1, 22e). Puis, sur une improbable prestation de Corentin Tolisso suite à un service de Clinton Mata, l’intenable Benrahma a illuminé le tout avec sang-froid. (2-1, 26e).
Après le souffle et les trois changements opérés par Adi Hütter, l’ASM a retrouvé des couleurs et l’OL n’y est pas parvenu très longtemps. Après avoir encore une fois mis Anthony Lopes au travail (56ee), Youssouf Fofana a laissé un gâteau à Ben Yedder, auteur d’une tête de grande classe pour l’égalisation (2-2, 60e). Non verni sur un tir croisé flirtant avec le montant (62e), buteur d’une superbe volée du droit avant le lever du drapeau (78e), WBY n’a pas eu droit à son triplé. Entré dans ce temps-là, Cherki manquait un ballon d’or (72ee) mais le Groupama Stadium ne lui en tiendra pas rigueur : dans le L’époque de Pierre SageLacazette s’est magnifiquement lancé face à Malick Fofana, qui n’a pas tremblé pour aller jusqu’au bout et aligner Majecki (3-2, 84e). Ce dernier est alors aidé par son poste, devant le Général (87e). Lyon, désormais, c’est trois buts minimum par match. Le quota est respecté.
