Rapports
Article réservé aux abonnés
Sous étroite surveillance policière, les deux rassemblements finalement autorisés par la préfecture ce samedi 30 novembre se sont déroulés dans le calme, un an après le meurtre de Thomas à Crépol. Quelque 800 personnes d’un côté, contre 200 militants radicaux de l’autre.
Près de 800 personnes défilent d’un côté, 220 militants d’extrême droite radicale de l’autre. Et entre les deux, une répression massive pour que les deux groupes ne se croisent pas. A Romans-sur-Isère, les deux manifestations prévues ce samedi 30 novembre autour de la commémoration du premier anniversaire de la mort de Thomas Perotto à Crépol n’ont pas donné lieu à la « troubles importants » et à « des affrontements idéologiques » que craignait la préfecture de la Drôme. Mi-octobre, Justice for Ours, un nouveau petit groupe d’extrême droite, a déclaré son intention de se rendre à Romans pour honorer « la mémoire de nos victimes ». Un mois plus tard, un appel à une contre-manifestation contre le racisme était lancé par une vingtaine d’associations locales et d’organisations de gauche. Ces derniers se sont donné rendez-vous place du marché de la Monnaie. Ce quartier populaire reste marqué par