Cette invitation du chef de l’Etat, dans le contexte de la formation du futur gouvernement, a également été acceptée par le Parti communiste. Emmanuel Macron a déjà reçu vendredi des élus du bloc central, socialistes et Républicains.
Les Écologistes ont annoncé samedi 7 décembre avoir accepté l’invitation d’Emmanuel Macron pour une réunion lundi à l’Élysée sur fond de formation du futur gouvernement, contrairement à La France insoumise qui a prévenu vendredi soir qu’elle n’y irait pas. « Les écologistes se rendront à cette réunion pour avoir un échange de méthode exigeant avec le président de la République »indique le parti dans un communiqué.
La délégation verte sera composée de Marine Tondelier, secrétaire nationale, et des deux chefs de groupe parlementaire, Cyrielle Chatelain et Guillaume Gontard. « Dans l’impasse politique dans laquelle se trouve notre pays, la stabilité de ce gouvernement ne peut exister que dans un dialogue avec les partis qui ont participé au Front Républicain »» ajoutent Les Écologistes.
L’invitation du chef de l’Etat fait suite à l’arrivée des dirigeants socialistes à l’Élysée vendredi. Ces derniers ont demandé à Emmanuel Macron la nomination d’un Premier ministre de gauche, tout en se disant prêts à discuter avec les macronistes sur la base de « concessions réciproques ». Ils ont également indiqué qu’ils avaient demandé au président de la République de rencontrer leurs alliés du Nouveau Front populaire et que les invitations avaient été envoyées dans l’après-midi.
Les Insoumis déclinent l’invitation
Le Parti communiste (PCF) a annoncé qu’il se rendrait à l’Élysée, mais pas les Insoumis, qui ont décliné l’invitation. « Nous sommes prêts à gouverner sur le programme pour lequel nous avons été élus »a écrit le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard, dans un communiqué, ajoutant que« aucune discussion autre que la nomination d’un gouvernement de Nouveau Front Populaire ne peut avoir lieu avec le chef de l’Etat ».
Emmanuel Macron a également reçu vendredi les dirigeants du bloc central et ceux des Républicains. Ces derniers ont affirmé qu’ils ne censureraient le futur gouvernement que s’il « met en œuvre le programme du Nouveau Front Populaire ou intègre des députés de La France insoumise ». Selon plusieurs de ses proches et interlocuteurs, le chef de l’Etat envisage de nommer lundi un nouveau Premier ministre, après le renversement le 4 décembre, par une motion de censure, du gouvernement de Michel Barnier.
