Contrairement à Bompard, Tondelier n'est pas contre une grande coalition
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Contrairement à Bompard, Tondelier n’est pas contre une grande coalition

Contrairement à Bompard, Tondelier n’est pas contre une grande coalition
L'écologiste Marine Tondelier n'est pas contre une coalition avec le centre et la droite si aucun parti n'a la majorité absolue à l'issue du second tour des législatives de 2024.
JULIEN DE ROSA / AFP L’écologiste Marine Tondelier n’est pas contre une coalition avec le centre et la droite si aucun parti n’a la majorité absolue à l’issue du second tour des législatives de 2024.

JULIEN DE ROSA / AFP

L’écologiste Marine Tondelier n’est pas contre une coalition avec le centre et la droite si aucun parti n’a la majorité absolue à l’issue du second tour des législatives de 2024.

POLITIQUE – Nouvelle dissonance au sein du Nouveau Front Populaire. La cheffe des écologistes Marine Tondelier a estimé ce mardi 2 juillet que« Nous devrons probablement faire des choses que personne n’a jamais faites auparavant dans ce pays. » en cas d’Assemblée sans majorité claire, mais rejetant l’idée d’une nouvelle « Premier ministre macroniste »Son allié frondeur Manuel Bompard avait totalement rejeté cette option quelques heures plus tôt.

« La politique dans ce pays ne peut pas continuer comme avant. Nous devons changer. »a déclaré l’écologiste lors d’une interview au journal de 20 heures de TF1, appelant à  » trouve des solutions «  et à cela « Que certains au centre, à droite, nous disent comment ils veulent travailler dans l’autre sens ».

Après le triomphe du Rassemblement national au premier tour des législatives, la composition de la nouvelle Assemblée nationale apparaît incertaine, d’autant que le chef du parti d’extrême droite Jordan Bardella a indiqué qu’il refuserait Matignon en l’absence de majorité absolue, ou du moins stable, ouvrant la voie à une grande coalition aux contours incertains, déjà évoquée par le Premier ministre Gabriel Attal.

Tondelier n’est pas contre une coalition avec Renaissance

« Comment trouver des solutions à des circonstances sans précédent ? Nous devrons probablement faire des choses que personne n’a jamais faites auparavant dans ce pays. »n’a pas fermé la porte Marine Tondelier, « Mais ce qui est sûr, c’est que cela doit se faire sur des bases politiques claires : la question est plutôt « dans quel but ? » que « avec qui ? ».

Alors que plus de 210 candidats qualifiés pour le second tour se sont retirés, de la gauche, du camp macroniste, mais aussi d’une poignée des Républicains, celui qui fait partie de l’alliance de gauche s’est adressé « aux électeurs centristes et de droite qui devront voter pour quelqu’un du Nouveau Front Populaire et qui disent ‘je ne veux pas’ ».

Également interviewé dans Libérer si elle acceptait « travailler avec les macronistes »elle a répondu : « Le travail, c’est tout et rien. Il n’y aura pas de bonne solution. On trouvera le moins pire et le meilleur pour la France. Mais oui, il faut se montrer prêt à gouverner. »

Bompard n’est pas d’accord

Ses propos contrastent avec ceux de son allié du Nouveau Front populaire Manuel Bompard, qui a déclaré sur BFMTV mardi matin que « Les Insoumis ne gouverneront que pour mettre en œuvre leur programme, rien que le programme. » rejetant ainsi la« Assemblée plurielle » mentionné par Gabriel Attal.

« Je suis dans une campagne où l’objectif est d’avoir une majorité pour pouvoir gouverner avec un gouvernement de Nouveau Front Populaire dimanche. C’est l’enjeu aujourd’hui. »Le bloc de gauche a recueilli 27,99% des voix, deuxième derrière le Rassemblement national (29,25%).

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