La consommation d’alcool est nocive pour l’organisme et c’est l’occasion de rappeler qu’on ne sait pas exactement à quelle dose l’alcool présente un risque à long terme pour la santé. L’absorption d’alcool, même faible, ne peut être bénéfique et il n’y a donc pas de consommation sans risque. Et si l’on s’intéresse aux réactions chimiques qui ont lieu dans l’organisme, ce n’est pas l’éthanol, la molécule d’alcool, qui est particulièrement dangereuse mais un intermédiaire appelé acétaldéhyde.
Convertir l’alcool en acide acétique sans passer par la case acétaldéhyde
Jusqu’à présent, il n’existait aucun moyen de métaboliser l’alcool sans passer par cette molécule. Une nouvelle étude rapporte le développement d’un gel à base de protéines de lactosérum. Si le gel lui-même est inerte, les atomes de fer adsorbés dessus laissent passer d’autres intermédiaires chimiques que l’acétaldéhyde. Résultats, chez la souris il montre les effets protecteurs de l’alcool à court et à long terme. Explications avec Raffaele Mezzenga, professeur et directeur du Laboratoire des aliments et matériaux souples de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich et dernier auteur de cette étude publiée dans Nature Nanotechnology.
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Sciences, QED
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