Deux anciens généraux rayonnés. André Coustou et Paul Pellizzari, deux anciens français de haut rang, ont été radiés « pour violation du devoir de réserve », nous avons appris mercredi du ministère des Forces armées. Les deux hommes avaient signé leur plate-forme controversée publiée en 2021 dénonçant la « désintégration » de la France.
Les décrets de « l’annulation des cadres par mesure disciplinaire » des généraux de la deuxième section André Coustou et Paul Pellizzari ont été publiés samedi dans la revue officielle. Les généraux de la deuxième section (« 2S ») sont retirés mais sont toujours susceptibles d’être rappelés.
En ce qui concerne André Coustou, brigadier général, il a fait partie des vingt généraux signataires d’une plate-forme publiée dans les valeurs actuelles le 21 avril 2021, le même jour du 60e anniversaire d’une tentative de pose de généraux hostiles à la politique du président Charles de Gaulle pendant la guerre algérienne.
Une plate-forme dénonce « l’islamisme et les hordes de banlieue »
Les signataires ont dénoncé la « désintégration » du pays « , la haine entre les communautés » alimentée par « un certain anti-racisme », ainsi que « l’islamisme et les banlieues ». Ils ont également déclaré qu’ils étaient « prêts à soutenir les politiques qui prendront en compte la sauvegarde de la nation » et avertir que si « la laxité continue de se propager », cela rendrait nécessaire « l’intervention de nos camarades actifs ».
Un an avant l’élection présidentielle de 2022, ce forum avait déclenché une controverse animée, l’armée étant généralement surnommée en France « La Grande Muette » pour son manque d’implication dans le débat politique. Le ministre des Armées de l’époque, Florence Parly, avait dénoncé un « irresponsable » et promis Tribune.
Le double meurtre de Montigny-Lès-Metz (1/2)
Crime Story raconte les grandes affaires criminelles chaque semaine.
Selon le boom de la Gendarmerie, la deuxième brigade générale, Paul Pellizzari, avait rejoint cette galerie, puis l’année dernière avec une plainte, depuis classée sans suivi, du général Coustou devant la Cour de justice de la République (CJR) contre le Premier ministre Gabriel Attal, Sébastien Lecornu (armées) et le stéphane Séjéné (Affairs Affaires). Ils avaient l’intention de dénoncer la vente d’Ukraine d’équipements militaires tirés des actions de l’armée française.